L’exigence à tous les étages selon Lara Gut-Behrami
On ne devient pas une immense championne en claquant des doigts évidemment : tout cela demande énormément de travail au quotidien et surtout une exigence de tous les instants.
Cela passe par un travail physique, mais aussi mental — et c’est justement là que les meilleures font la différence, en refusant systématiquement la défaite et en ne se contentant jamais de résultats moyens.
Lara Gut-Behrami, double lauréate de la Coupe du monde et présente sur le circuit depuis 17 ans, exprime son incompréhension face aux athlètes qui se satisfont de résultats modestes.
« Je ne travaille pas pour être dixième. Ça m’agace quand des jeunes trouvent cela normal. Non, ce n’est pas ça ! » s’insurge-t-elle.
Elle insiste sur l’ambition qui anime son quotidien :
« On s’entraîne tous les jours pour gagner. Je ne me lève pas pour finir 25e. Bien sûr, ça arrive, et je l’accepte. Mais être satisfait d’un top 15 unique, non, ce n’est pas bien. »
« La Coupe du monde, ce n’est pas une course régionale, les autres ne dorment pas. »
Lara Gut-Behrami compte désormais 101 podiums en coupe du monde. Seules Mikaela Shiffrin, Lindsey Vonn, Renate Goetschl et Anne Marie Moser-Proell ont fait mieux.