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Un vent de révolte
Depuis l’exclusion de Karoline Knotten de l’équipe nationale, "pas prête à accepter toutes les exigeances demandées" selon les entraineurs, les commentaires vont bon train dans le pays.
Ses anciennes partenaires et ses coéquipiers sont montés au créneau pour prendre sa défense, c'est même toute une communauté qui se mobilise pour la défendre.
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Tiril Eckhoff tape du poing sur la table
La première à dégainer, et pas avec des pincettes, c’est Tiril Eckhoff. L’ancienne N°1 mondiale, n’a pas mâché ses mots sur TV2.
« Cela rappelle une dictature dans laquelle quiconque veut faire quelque chose de différent ou a des opinions différentes est puni et n’est pas autorisé à faire partie de l’équipe », a-t-elle lâché.
Eckhoff, fidèle à elle-même, ne passe pas par quatre chemins. Elle pointe du doigt un staff technique qui, selon elle, étouffe la diversité d’opinions.
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Vetle Sjaastad Christiansen enfonce le clou
Du côté des hommes, Vetle Sjaastad Christiansen, lui aussi mis à l'écart au cours de l'hiver 2025, n’est pas en reste. Déjà solidaire sur les réseaux sociaux avec un geste fort, il a critiqué ouvertement les entraîneurs.
« Nous devons veiller à ne pas exclure ceux qui ont des opinions tranchées ou qui se démarquent. Je pense que c’est le rôle des entraîneurs et des managers de coordonner au mieux les athlètes. […]
Peut-être n’ont-ils pas pleinement saisi la situation. De mon point de vue, ils ont choisi la solution de facilité, en excluant ceux qui avaient les opinions les plus tranchées », a-t-il déclaré.
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Prudence et solidarité chez les filles
A l'image d' Ingrid Landmark Tandrevold, les membres de l'équipe nationale, jouent la carte de la prudence.
« Il nous est difficile de commenter. Nous n’aimons pas le faire, ni en saison ni hors saison », a-t-elle glissé. Un discours diplomatique, mais on sent que l’exclusion de Knotten ne laisse personne indifférent.
D’autres, comme Juni Arnekleiv, sont plus ouvertes. Basée à Lillehammer comme Karoline, elle ne cache pas son enthousiasme à l’idée de s’entraîner avec elle cet été.
« Je suis dans l’équipe avec Karoline depuis deux ans et nous vivons tous les deux à Lillehammer. Je la verrai souvent et je m’entraînerai avec elle là-bas. Je suis toujours convaincu qu’elle fera une bonne saison et qu’elle affrontera l’hiver avec brio », assure-t-elle.
La jeune Maren Hjelmeset Kirkeeide va dans le même sens, avec des mots pleins d’empathie : « Cela lui a été très pénible que les choses se passent ainsi. J’espère qu’elle en sortira renforcée. »
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