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Une seule médaille sur trente six

Le bronze sur relais masculin et c'est tout ! Le bilan des équipes nationales Russes sur ces mondiaux ne ressemble pas à grand chose et comme souvent, tout le monde commence à mettre la faute sur son voisin.

Les athlètes pestent contre l'encadrement, les entraineurs nationaux ne savent pas ce que font les entraineurs privés, l'ancien président hurle sur le nouveau, etc... Et c'est comme cela depuis de nombreuses années.

Et pourtant le biathlon Russe possède le plus gros réservoir de biathlètes dans le monde, avec la Norvège. Ce qui se passe depuis longtemps est un véritable gaspillage.

La plupart des jeunes talents arrivent complètement grillés physiquement à 22 ans ou 23 ans, et ceux qui passent le cap, stagnent ensuite autour de la 40e place mondiale, sauf rare embellie.

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Un systême incompréhensible

Aujourd'hui après les mondiaux, de nombreuses personnes critiquent l'entraineur national en chef Yuri Kaminski, issu du ski de fond et arrivé ce printemps, alors qu'il ne voit jamais ses leaders sur les stages.

Eliseev s'entrainant en solo avec un mystérieux coach, et Loginov faisant toujours bande à part. 

C'est la même chose au sein du biathlon féminin ou Shashilov, lui aussi nommé entraineur national au printemps 2020, a seulement travaillé cette année avec Mironova et Kazakevich.

Toutes les autres biathlètes sélectionnées ne bossent pas avec lui ! Dans de telles conditions, il apparait illusoire de réussir des mondiaux d'autant plus qu'il y encore d'autres soucis à règler.

Les biathlètes se plaignent de plus en plus souvent d'avoir du matériel pas au niveau des Français, des Norvégiens et des Allemands, que ce soit au niveau des skis et du fartage.

Et d'autres, comme Pavlova a expliqué être épuisé physiquement et psychologiquement avant même le début des mondiaux, suite à un stage très difficile de deux semaines, sur le site de Poljkuka.

Les Russes étant logées pas très loin de la piste sans avoir le droit de sortir, excepté pour s'entraîner ou passer un test PCR !

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Viktor Maigourov, nouveau président de la Fédération, a promis de nombreuses réunions et mises au points dès la fin de saison afin de trouver les meilleures solutions, et surtout l'envie de travailler tous ensemble.

A moins d'un an des JO ce serait sans doute une bonne idée...