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Plus d'excuse

Franck Salvi, avec son expérience et son CV, n'est pas du genre à prendre des gants si il a quelque chose à dire et c'est peut-être bien la personne idoine qu'attendait le saut à ski masculin.

Il ne faudra pas compter sur lui pour se chercher des excuses et d'entrée il tient à placer le travail et l'exigence avant toute chose. 

"Le futur, j’aimerais bien l’écrire, et si je l’écris moi d’ailleurs, il va être bien foutu, on va en coupe du monde, mais ça... Il faut du travail, et il y a une chose qu’on va essayer de leur inculquer, c’est de se mettre au boulot, de s’envoyer." avoue t'il au Dauphiné.

Salvi, qui a nommé l'ancien sauteur Remi Santiago à la tête de l'équipe nationale, espère, dès que possible, regarder ses athlètes en coupe du monde mais pas question de les amener faire de la figuration.

Pour arriver au plus haut niveau, il faudra déjà briller sur le circuit B, en Continental Cup. Bien conscient que la progression de cette jeune équipe masculine peut prendre du temps, Franck Salvi cible plutôt les épreuves mixtes pour cet hiver.

"Le Canada a réussi à faire un podium aux JO de Pékin, ce n’est donc pas un problème d’argent ou de monde. Le budget, il faut arrêter d’en parler, il faut faire avec. Le Canada, c’est un bel exemple pour nous.

Bien sûr, il y eu des disqualifications qui leur ont profité à Pékin, mais ça fait partie du jeu, il faut entrer dans la brèche quand c’est le moment. Le team mixte c’est fabuleux pour des pays comme la France où l’on n’a pas toujours quatre gars en même temps au même niveau.

Ce team mixte avec deux filles et deux garçons, c’est quand même un bel objectif parce qu’on devrait pouvoir être plus souvent présent et compter.

Et on ne se cache pas que l’idée ça serait d’être sélectionné pour les championnats du monde 2023, qu’on ait deux garçons qui se stabilisent à un niveau pour aller faire le team mixte avec nos deux leaders, et il faudra être en finale si on y va. Et après, tout est possible." conclu t'il avec ce bel objectif.