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Entendre la colère
Richard Jouve n'est pas franchement homme à se plaindre ou à faire des déclarations chocs dans les médias et sur les réseaux mais ce soir, en ce dernier jour de l'année, la coupe est pleine.
"47 minutes de route pour se rendre sur le site de course, il me semble que peu de nations sont aussi loin." écrit-il sur Instagram.
"Toutes les nations doivent manger à midi sur le site de course mais ce sont toujours les mêmes qui le font." "Ce matin on a pas pu reconnaître la piste car c'était cela ou le petit déjeuner." ajoute t'il.
Et comme si cela ne suffisait pas Richard Jouve pointe encore d'autres soucis "Aujourd'hui plus rien à manger sur le site de course, il a fallu trouver un resto sur la route, puis refaire la route jusqu'au logement."
Il conclu avec raison sur un cinglant : "Sérieux vous vous foutez pas un peu de notre gueule ? Triste de voir la direction que prend notre sport depuis quelques années."
Encore une fois l'amateurisme avec lequel la Fédération Internationale de Ski gère le ski de fond devient pathétique. On se plaint de voir la discipline perdre de son attractivité mais la FIS fait tout à l'envers.
Au lieu de soutenir les petites nations, c'est encore une fois les plus grandes qui bénéficient des meilleures conditions, il est évident que ces différences de traitement dénoncées par Richard Jouve sont scandaleuses.
Ne pas être capable de donner à manger aux fondeurs c'est franchement une honte, la FIS et son nouveau président, feraient bien de se réveiller au lieu de tenir des beaux discours. Et les soucis dénoncés par le Tricolore sont loin d'être les seuls...
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