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Un entraineur qui a fait ses preuves
Après avoir entrainé l'équipe de France durant de nombreuses années, Siegfried Mazet s'est tourné en 2016 vers la Norvège, la nation phare de la discipline. Comme ses biathlètes, il a lui aussi appris et évoluer au fil des années pour devenir une référence dans sa profession.
"Je dois dire que mon mentor était Jean Paul Giachino. Quand j'ai commencé avec les Français, lui et Stéphane Bouthiaux étaient très expérimentés. J'ai appris d'eux deux mais surtout de Jean Paul.
Ils étaient toujours silencieux mais quand ils parlaient, c'était toujours les bons mots. Vous devez écouter les autres; n'oublie jamais ce que les gars avant toi ont dit.
Je pense que je n'ai pas changé au fil des ans, mais bien sûr, j'ai plus d'expérience. J'ai cette philosophie depuis le premier jour en tant qu'entraîneur que j'ai encore aujourd'hui.
J'ai le même point de vue sur le sport en général et mon sport biathlon en particulier. J'aime, enfin peut-être pas de l'amour, mais j'aime le sport et les autres le ressentent.
J'ai cette philosophie depuis le premier jour : ce qui vous rend meilleur, ce sont vos adversaires.
Parfois tu échoues et puis tu t'améliores. Lorsque vous participez à des compétitions sportives, vous devez d'abord réaliser que vous avez plus de chances d'échouer que de réussir." explique t'il à Biathlonworld.
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Un travail en profondeur
« Il m'a fallu beaucoup de temps pour changer l'état d'esprit des biathlètes Norvégiens. Je sens maintenant, après les trois ou quatre dernières saisons, qu'il existe une sorte de culture de l'esprit biathlon.
Il était important qu'ils voient les choses dans leur ensemble. Bien sûr, il faut aller vite sur les skis et bien tirer. Ce n'est pas seulement la combinaison mais le mélange des deux.
Si vous voulez réussir, vous devez voir votre adversaire et ce dont il est capable. Il y a de nombreux facteurs différents que vous devez prendre en compte, pas seulement améliorer vos points plus faibles.
Vous avez aussi besoin de gérer l'aspect tactique dans la façon dont vous abordez chaque compétition. C'était très important pour travailler avec les gars.