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Justine Braisaz Bouchet après sa victoire sur le mass-start

«C'était plutôt du jeu dans un premier temps, puis beaucoup de calme. Et aussi un peu de bataille sur les tirs debout.

Et puis, beaucoup de soulagement à la fin. J'ai pu profiter et la Marseillaise, ça fait toujours un peu pleurer, ça m'a fait pleurer.

Le dernier tir, c'est celui qui me donne le plus de frissons. Juste avant, je pense au titre de championne du monde, mais aussi que je peux tout rater.

Sur le tapis, je pense vraiment à bien m'installer parce que je me suis battue avec mes déséquilibres durant cette quinzaine. Je savais que j'avais 30 secondes d'avance, c'est pas facile à gérer.

Je ne voulais pas non plus me mettre dans le rouge dans un dernier tour face à Lisa Vittozzi. Je me suis dit : "Ne te sabote pas".

Un 5 sur 5, c'est tellement agréable pour pouvoir profiter derrière. Alors j'ai fait le vide dans ma tête, je suis allée chercher les cibles et je suis désolée, j'ai pris mes couilles et puis j'y suis allée.

Je suis sincèrement heureuse de cette quinzaine pour toute l'équipe.

Je connais tout le potentiel en interne de notre équipe, mais est-ce qu'on pouvait imaginer de tels résultats sur ces Championnats du monde ?

Il y a énormément de sourires et ça fait vraiment plaisir. » explique Justine Braisaz Bouchet au micro de la chaine l'Equipe.

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