...

Un binôme indissociable

Pour réussir à briller sur les circuits internationaux le physique et la technique ne suffisent plus. Si une ou un biathlète ne possède pas de bons skis, il n'a aucune chance de remporter une course.

D'où l'importance de faire partie d'une grande équipe représentant une nation avec un marché important.

Aujourd'hui si vous êtes, par exemple, un excellent biathlète Bulgare, vous aurez bien du mal à recevoir des paires de ski de qualités, car les marques, qui font toujours un premier tri au moment de la sortie de fabrication et des premiers tests, les réservent pour les grandes nations et leurs athlètes sous contrats.

Fabien Claude, partenaire de Rossignol depuis plusieurs années, explique ce systême lors d'un entretien avec le site Sportune.

"C’est important pour moi d’être très proche d’eux, pour avoir des adaptations matérielles. Le matériel, c’est au moins 30% de notre performance. Quand ça marche, on a souvent envie de dire : « j’ai été bon », et dans le cas inverse, on a l’impression que le matériel prend une part incroyable."

...

...

Le matériel mais aussi de l'argent

Bien entendu pour travailler avec les meilleurs biathlètes les marques doivent sortir le carnet de chèques. Des contrats sont signés avec une rémunération garantie et de nombreux bonus qui seront attribués en cas de bons résultats.

"Nous sommes soutenus financièrement par les équipementiers. Après il faut voir le contrat, la marque etc. Il faut aussi partir du principe que le matériel est tellement primordial pour faire une performance, et vraiment peser le pour et le contre.

J’ai vu des athlètes faire des erreurs, tu vas sur une marque parce qu’ils te proposent un peu plus. Et finalement tu n’as pas du bon matos, tu ne fais plus de bonnes performances, et du coup tu perds tes partenaires. C’est une cascade.

C’est de la réflexion qui est faite à près tous les deux ans, parce que les contrats sont souvent signés sur deux ans. Tu peux avoir des contrats sur un an, sur quatre ans, mais l’avantage de deux ans, pour moi, c’est que tu peux avoir une lisibilité sur le temps." ajoute Fabien Claude.

Très satisfait de son partenariat avec Rossignol, le Vosgien espère continuer avec eux.

"Le service et le matériel sont incroyables. Le fait de pouvoir échanger sur plein de paramètres avec des gens passionnés et des Français qui plus est…

Quand tu vas dans les usines, à Voiron à côté de Grenoble et que tu vois le nombre de personnes dévouées au service course ; il y a un respect pour les gens de l’ombre qui travaillent pour te donner des bons skis."