Après les épreuves de sprint disputées samedi, les critiques ont fusé contre les organisateus.
De nombreux athlètes se sont plaints d'un parcours qualifié de « désastre » par Matthis Stenshagen « C’est la dernière fois que je viens ici », a-t-il déclaré.
Jan Thomas Jenssen, autre membre de l’équipe nationale, a même dû se rendre à l’hôpital pour une radiographie après s’être blessé au bras et au pied droit lors d’un virage à l’échauffement.
« J’ai perdu la vitesse, et la chute est arrivée d’un coup », a-t-il expliqué en quittant le stade.
Aucun risque
D'autres, plus prudents, ont préféré lever le pied plutôt que de jouer avec le feu, à l'image d'Harald Oestberg Amundsen;
« On doit tenir tout l’hiver et viser les JO. Je veux être prêt pour le début de la saison, donc il n'est pas question de prendre le moindre risque sur ce parcours.
Je ne comprends pas pourquoi on repousse sans cesse les limites du ski à roulettes, il n'y a rien à gagner ici.» a-t-il affirmé.
Face à la dangerosité du parcours, aggravée par la pluie et des virages serrés, le patron de l’équipe nationale a enjoint ses athlètes à la prudence.
« C’est devenu trop dangereux », a reconnu l’entraîneur Arild Monsen dans une interview à NRK.
Les organisateurs promettent de réagir
Sous le feu des critiques, les organisateurs ont très vite exprimé leurs regrets, via leur directeur : « C’est tragique pour Jan Thomas, j’espère qu’il va bien. »
Conscient des failles, il a annoncé une modification du parcours pour la finale. « Nous voyons que ce tracé n’est pas adapté », a-t-il admis, promettant un nouveau parcours pour l’édition 2026. « C’est certain, nous allons revoir ça. »