Les organisateurs des JO 2026 sous pression

"Tout n'est pas prêt. Il y a beaucoup de pression pour que tout soit finalisé.

Le gouvernement italien et les régions organisatrices ont énormément de travail et doivent accélérer les choses." explique Johan Eliasch.

"Nous sommes en lien par téléphone trois fois par jour, matin, midi et soir. Une partie du problème vient de la production de neige à Livigno (ski freestyle). Il y a eu plusieurs retards. Encore une fois, ce n'est pas faute d'essayer.

Malheureusement, le gouvernement italien n'a pas débloqué les fonds, donc ils ont donc du mal à boucler leur budget, ce qui est très regrettable. Cela n'aurait jamais dû arriver.

On espère qu'on pourra rectifier le tir. On a des plans de secours : plan B, plan C, et même plan D. On espère que ça suffira. »

Il faut également savoir que la patinoire de Milan, oû se dérouleront les épreuves de hockey sur glace avec les stars de NHL est toujours en travaux, et visiblement il faudra travailler 24h/24 pour être prêt dans un mois.

Plus de pragmatisme

"Il y aura beaucoup d'enseignements à tirer de la situation de Milan-Cortina. La logistique devient très complexe et les coûts s'envolent.

Les fédérations internationales peuvent probablement éviter bien des problèmes grâce à leur expérience, leurs relations directes et les équipes qu'elles mettent en place.

Par exemple, pour les Jeux Olympiques, il faut des années de préparation. Nous, on peut organiser une course en seulement trois semaines. C'est ce dont nous devons nous inspirer." ajoute Johan Eliasch, très justement.

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