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Des critiques qui ne plaisent pas

Suite aux annonces du CIO qui recommande à toutes les Fédérations Internationales de réintégrer les sportifs Russes et Biélorusses sous de strictes conditions, de nombreuses voies se sont évidemment élevées pour condamner cette ouverture.

Beaucoup viennent d'Ukraine, logique, beaucoup viennent des pays entourant l'Ukraine comme la Pologne ou la République Tchèque et comme toujours beaucoup viennent de Norvège, de Suède ou de Finlande.

D'un autre côté, plus de 300 comités nationaux olympiques dans le monde soutiennent la décision du CIO, tout comme l'ONU. Mais pour certains gouvernements et certaines Fédérations, notamment le biathlon, dirigé par un Suédois, il n'est pas question de revenir sur cette interdiction.

Et tout cela ne plait pas au président du CIO Thomas Bach qui s'est exprimé aujourd'hui.

"Il est déplorable de voir que des gouvernements ne veulent pas respecter la volonté de la majorité des parties prenantes du mouvement olympiques ni l'autonomie du sport, il est déplorable de voir que ces gouvernements, n'abordent pas la question des doubles standards.

Nous n'avons pas vu un seul commentaire sur leur attitude à l'égard de la participation d'athlètes des pays des 70 autres guerres et conflits armés à travers le monde. »

Le président du CIO ajoute que "ces interventions gouvernementales ont renforcé l'unité du mouvement olympique.

Ce n'est pas aux gouvernements de décider qui doit participer aux compétitions. Si tel était le cas, ce serait la fin du sport tel qu'on le connaît ».