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45 tournois sur 72 annulés en 2020

La punition comptable frappe l'esprit mais la sanction économique est encore plus forte car la plupart des tournois annulés l'ont été en Asie, là ou les Prize Money et les sponsors sont les plus généreux.

La WTA et les joueuses dit au revoir cette année à environ 14 millions d'euros de gains sur ces tournois, plus les 18 millions de dollars annuels versé par le Master féminin de Shenzhen aux huit meilleures.

Aujourd'hui, sans l'Asie, tout le monde tire la langue.

Seuls quelques tournois Européens, plus petit, parviennent tant bien que mal à être organiser avec des Prize Money faibles. Et pour ne rien arranger ces tournois féminins ne peuvent pas survivre sans la présence du public avec des droits TV trop faibles.

Il reste heureusement les Grand Chelem pour subvenir aux besoins des joueuses, ou plutôt des 100 meilleures.

Pour les autres, en attendant une suite qui s'annonce encore hypothétique, c'est très difficile comme l'explique aujourd'hui Alizé Cornet sur le site de l'Equipe.

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"Les prize money des 250 ont perdu entre 10 % et 25 %, déjà qu'ils n'étaient pas énormes et que tu gagnes correctement à partir des quarts ou des demies.

Notre plus grande chance est de pouvoir jouer les Grands Chelems car c'est là où ça bouge le moins et ça nous finance notre saison.  Mais pour ça, il faut être dans les 100.

Je me fais du souci pour les joueuses qui ne sont pas dans les 100 et qui sont tributaires du moindre tournoi. Il faut vraiment avoir de l'empathie pour tous ces gens qui galèrent encore plus que nous.

Toute une économie est en train de vaciller méchamment. C'est un gros coup dur. Ça va prendre des années."