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Un écart qui grandit

L'interdiction des farts fluorés est en train de produire l'exact contraire de ce que beaucoup espéraient. Aujourd'hui les biathlètes venant des nations moyennes et petites n'ont plus aucune chance de gagner en coupe du monde, en tout cas sur certaines neiges.

Et tout cela va logiquement à l'encontre de la diversité des équipes capables de grimper sur le podium, un des cheval de bataille de l'IBU depuis longtemps.

Lors des mondiaux de Nove Mesto, chacun a pu voir les énormes différences faites par deux ou trois équipes, par rapport à toutes les autres.

Interrogé sur le site du Dauphiné, Quentin Fillon Maillet est sur la même ligne.

"Déjà, on voit que sans fluor, il y a plus d'écarts entre les nations. Ca a amené les techniciens à retravailler leurs connaissances en fartage, à repartir de zéro.

Tous les pays ont fait des erreurs cette saison, dont nous, au début de la saison.

L'Allemagne, par exemple, n'a pas eu une très bonne glisse pendant les Mondiaux alors que depuis le début de l'hiver ça se passait bien pour eux.

C'est aussi un question de budget. Les plus petites nations ont plus de mal à être performantes et des plus grands écarts se créent.

Concrètement, sur les skis, nous perdons entre 30 secondes et une minute par tour. Cela engendre plus de fatigue. »

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