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Pas de ski cet automne

La station des 2 Alpes a publié cet après-midi un communiqué qui ne fera pas vraiment plaisir aux amoureux du ski alpin, aux fans et aux athlètes de ski cross et de snowboardcross.

Depuis plusieurs semaines, toutes les équipes SATA 2 Alpes se sont investies pour préparer le domaine de haute altitude pour la saison d’automne.

Après un état des lieux minutieux réalisé par nos experts terrain hier, mercredi 12 octobre, nous en sommes venus aux conclusions suivantes :

∙ le manteau neigeux actuel est très mince

∙ celui-ci sera de plus fragilisé par les fortes températures annoncées dans les prochains jours SATA Group est engagé dans une démarche responsable de préservation du patrimoine naturel et souhaite proposer uniquement un produit de qualité aux clients de la destination.

Les conditions n'étant pas réunies pour offrir le meilleur des Deux Alpes à nos clients et garantir la préservation de notre domaine de haute altitude, nous avons pris la décision de maintenir celui-ci fermé cet automne, pour tous publics : athlètes et professionnels du ski, skieurs individuels, piétons.

Néanmoins, une offre VTT adaptée aux conditions sera proposée lors des vacances scolaires. Nous comprenons votre déception et les conséquences de ce choix pour l’ensemble des acteurs mobilisés afin d’accueillir nos clients cet automne.

Nous continuons nos efforts quotidiens pour préserver le manteau neigeux et ouvrir notre domaine dans les meilleures conditions en décembre.

Concernant la partie sportive et les épreuves de coupe du monde prévues fin octobre, la station annonce une annulation et un report.

L'étape de ski cross est tout simplement annulée et rayée du calendrier mondial, alors que l'étape de snowboardcross, plus chanceuse, est repousée au 3 décembre, nouvelle date d'ouverture de la station.

Cette annulation d'une manche Française de la coupe du monde de ski cross est déjà la deuxième cet hiver après celle de Megève, prévue en janvier, victime, soi-disant d'un manque d'eau.

Nos athlètes des équipes nationales doivent être plus que déçus, tout comme la FIS qui risque bien de faire payer la note aux stations Françaises lors de la mise en place des calendriers futurs.