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Un dimanche 100% Norvégien

C'est pas encore une habitude, on parle seulement de ce début de saison, mais les biathlètes Norvégiens ont écrasé toutes les courses internationales prévues aujourd'hui. Ceci hors Junior Cup, car ils ne participent pas, leur circuit national étant d'un meilleur niveau !

Jenny Enodd et Johan Olav Botn ont gagné en IBU Cup, Johannes Boe and Co le relais masculin, et les coéquipières d'Ingrid Tandrevold, le relais féminin qui s'est terminé à l'instant sous le soleil d'Hochfilzen.

Une équipe féminine Norvégienne franchement épatante qui a su remplacer Marte Roeiseland et Tiril Eckhoff (pas en terme de palmarès) par les espoirs Juni Arnekleiv et Marit Skogan de façon presque naturelle.

Les deux nouvelles ont vraiment bien lancé la course avant de voir Karolon Knotten creuser des écarts sur toutes les grosses nations, exceptée l'Italie, sans Dorothea Wierer, qui avait misé sur Lisa Vittozzi en 2e relayeuse.

Très solide Knotten lance Tandrevold en tête avec 20sec d'avance sur la Suède et la leader du général de la coupe du monde, impressionnante sur les skis, comme au tir, va encore creuser des écarts.

A l'arrivée cette équipe de Norvège new look triomphe avec 31sec d'avance sur la Suède, avec les soeurs Oeberg, et 1min sur l'équipe de France.

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Mal débuté, bien terminé

Course contrastée pour les biathlètes Tricolores avec Gilonne Guigonnat, lancée dans le grand bain, qui cède 30sec sur le premier relais. Rien de rédhibtoire au moment de donner la main à Lou Jeanmonnot.

On attend alors une belle prestation de la Doubiste mais, comme la veille en poursuite, elle se montre imprécise et fébrile au tir, ce qui n'est pas dans ses habitudes. Lou Jeanmonnot, dans un mauvais jour, s'en ira même visiter l'anneau de pénalité.

A cet instant la France perd toutes ses chances de victoires et le podium apparait déjà comme une récompense maximale. Justine Braisaz Bouchet entre en piste et va réussir une course pleine et ramener son équipe à la 4e place.

Julia Simon s'en va avec l'Italie, de Rebecca Passler, dans le viseur et la Suède avec Elvira Oeberg un peu plus loin. Avaler Passler sera aisée pour la Savoyarde mais la Suédoise ne lâchera rien et ne laissera aucune porte ouverte.

La France devra se contenter de cette 3e place, soit le maximum autorisé avec la perf du jour.

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Avec une équipe privée de Wierer, mal au dos, l'Italie se classe 4e juste devant une Allemagne amoindrie, absence de Preuss, Kebinger et Schneider mais superbe prestation de la toute jeune Selina Grotian.

L'Autriche, la Suisse et la République Tchèque complètent le tableau d'honneur.

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Le classement complet ICI

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