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Un gros contraste entre le haut et le bas

Depuis plusieurs semaines les Suisses ont fait un super job sur la première moitié de cette piste, la partie la plus haute. Sur cette descente transfrontalière, ce sont les Italiens qui s'occupent en priorité des portions plus basses.

Mais le manque de neige rend à ce jour leur tâche impossible. Les derniers 300 mètres de la "Grand Becca" sont totalement vierges de neige et les températures ne permettent pas la mise en route des canons.

Les organisateurs comptent sur trois nuits froides pour produire la quantité nécessaire avant le Snow Control de la FIS retardé à samedi ou dimanche. 

Franz Julen, le boss Helvétique se veut optimiste :  "On va tout essayer pour avoir de la neige sur les 300 derniers mètres de piste et tout le parcours sera prêt d'ici là. Mais la nature a le dernier mot et est toujours plus forte que l'homme."

A priori, vu l'importance des enjeux financiers et les investissements importants réalisés par les communes de Zermatt, de Cervinia, la FIS réfléchirait, selon le Blick, à organiser ces descentes avec 300m de moins, si nécessaire.

Une décision qui ferait sens et qui aurait le mérite de sauver les deux premières descentes masculines, et féminines la semaine suivante. Une décision qui ravirait également les gros sponsors, parties prenantes du projet.

"Le Prize Money sera chouette, au dessus des demandes de la FIS et les gagnants recevront aussi un bon à vie pour grimper le Cervin avec un guide local, aussi souvent qu'ils le souhaitent." conclu Franz Julen.

Le bas de la piste (18/10/22), les descentes masculines sont prévues les 29 et 30 octobre, les descentes féminines une semaine plus tard.

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