Depuis mars 2022, les équipes de Russie sont interdites de départ en coupe du monde et, tout le monde l'a vu, le circuit mondial s'est transformé en championnat de Norvège.
Pas l'idéal pour cette discipline qui a besoin, plus que d'autres, de compter sur toutes ses forces vives pour garder l'intérêt du public et proposer chaque semaine des belles batailles.
La décision prise aujourd'hui par le TAS va dans le bon sens et on s'en réjouit. Mais attention, les barrières ne sont pas levées pour tout le monde.
Pour revenir en coupe du monde, sous le statut d'athlète neutre, chaque fondeur devra prouver qu'il ne possède aucun lien avec l'armée et n'a jamais soutenu Vladimir Poutine et la guerre en Ukraine.
La FIS, via un conseil réunissant trois personnes, devra accepter ou non, toutes les candidatures qui sont déjà arrivées aujourd'hui et celles qui arriveront cette semaine.
A priori Alexander Bolshunov, Veronika Stepanova, qui ont des liens avec l'armée, resteraient sans doute à la porte tout comme Natalia Nepryaeva Terentieva, enceinte.
Quels fondeurs sur la piste ?
Logiquement on devrait retrouver dès l'étape de Davos mi-décembre (Trondheim cette semaine cela risque de faire trop court) des fondeurs très talenteux comme Saveliy Korostelev, le prodige, Sergey Volkov et Sergey Ardashev.
Coté féminin les jeunes espoirs Daria Nepryaeva, Alina Pekletsova, Evgenia Krupitskaya devraient recevoir un feu vert.
Pour le moment une dizaine de fondeurs sont susceptibles de revenir mais la FIS n'a pas encore communiqué au sujet du nombre total accepté.
En s'alignant en coupe du monde dès l'étape de Davos, les Russes gardent la possibilité de se qualifier pour les JO de façon individuelle.
Il n'est en revanche pas question de voir la Russie alignée cet hiver un relais.
