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Des avis divergents
"Je déteste les journalistes, je n'aime pas répondre 50 fois à leurs questions critiques quand je ne suis pas bonne." déclare Ingrid Tandrevold, sur son vlog. Des propos qui peuvent surprendre venant d'une sportive professionnelle.
On sait que les athlètes, dans tous les sports, réclament sans cesse une plus grande médiatisation, tout comme les fans, alors quand la presse est présente, il convient de jouer le jeu.
il convient aussi de répondre à toutes les questions et toutes les critiques, la communication faisant aussi partie des devoirs d'un sportif professionnel.
"Tu préfères toujours répondre à des questions sympas mais lorsque les critiques viennent et que c'est justifié. Je vis très bien avec. Je pense que c'est un bon équilibre" avoue Johannes Dale à NRK.
Vetle Sjastad Christiansen possède un avis encore plus tranché, qu'on apprécie particulièrement.
"Je pense que les journalistes ne doivent pas être amis avec les sportifs et ne pas être nos plus proches supporters. Nous recevons parfois, à mon sens trop peu de critiques, selon les situations.
Pour ma part, je respecte le métier et le travail de journaliste. Ils sont censés poser des questions objectives et critiques et ne pas se contenter d'être un suiveur. Vous devez accepter d'être pointé du doigt lorsque vous ne faites pas le job."
Cela fait plaisir de trouver un sportif lucide qui dénonce les fameux journalistes amis, une caste qui sévit tout particulièrement en France, dans tous les sports. En échange de petits arrangements, de petits scoops, on promet en face une écriture toujours positive.