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Une jeunesse en pleine nature

Née le 25 juillet 1967 à Örnsköldsvik, dans le nord de la Suède, Magdalena Forsberg découvre très vite les joies des activités extérieures. Entre le ski en hiver, la pêche et les baignades en été, elle passe du bon temps avec ses amies.

Très jeune, son papa va l'initier à la chasse à l'élan, une pratique commune dans leur région. C'est ainsi qu'elle va apprendre à manipuler une arme, un savoir-faire qu’elle a perfectionné avec le temps.

Magdalena Forsberg a souvent déclaré que son lien avec la nature était essentiel à son équilibre, et que le tir, bien avant d’être une technique sportive, faisait partie de son héritage familial.

Ce passé lui a donné un avantage considérable lorsqu'elle a fait la transition du ski de fond au biathlon en 1993.

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Une fondeuse de haut niveau devenue biathlète

Comme nombre de petites Suédoises, dans sa région, Magdalena Forsberg s'est prise de passion pour le ski de fond.

Au fil des années, elle va progresser puis intégrer l'équipe régionale et nationale.

Malgré tous ses efforts et une médaille mondiale obtenue en relais lors des mondiaux 1987, elle ne parvient pas à s'installer parmi les toutes meilleures.

Et puis en 1983, encouragée par son futur mari, Henrik Forsberg, elle se tourne vers le biathlon. "C'était une révélation, une chance de repartir de zéro avec quelque chose de nouveau" expliquait-elle.

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Une ascension fulgurante sous les ordres de Wolfgang Pichler

La clé de son succès a été sa rencontre avec l'entraîneur allemand Wolfgang Pichler, qui a transformé son approche de la compétition, qui a transformé la fondeuse en biathlète de haut niveau.

Pichler a su tirer parti des qualités naturelles de Magdalena Forsberg et surtout lui apprendre, patiemment, tous les secrets du tir, discipline dont elle connaissait déjà les bases, suite aux sorties "chasse" avec papa.

"Wolfgang m'a poussé à mes limites, mais c'était exactement ce dont j'avais besoin pour franchir un cap. Il m'a appris à contrôler mes nerfs au stand de tir, à ne jamais céder à la pression."

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Une domination absolue

Entre 1997 et 2002, Magdalena Forsberg va régner sur le biathlon mondial. Avec six globes de cristal consécutifs et 42 victoires en coupe du monde, elle est devenue une véritable icône de son sport.

Sa vitesse de skis, combiné à une précision de plus en plus efficiente au tir, lui permet surpasser la concurrence, dans toutes les conditions de course, ce qui lui permet de devenir également 5 fois championne du monde.

En revanche, sa quête de l'or olympique, se déroulera nettement moins bien. Ainsi en 1998, grande favorite des JO de Nagano, elle va craquer sous la pression et rentrer à la maison avec une 14e et une 17e place.

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La quête de l'or olympique à Salt Lake City

Quatre ans plus tard, à Salt Lake City, la Suède toute entière attendait de la voir triompher, mais une nouvelle fois, Magdalena Forsberg manque la cible.

Dans l’épreuve individuelle du 15 km, alors qu’elle était en position de remporter l’or, elle a manqué deux balles importantes et terminera finalement avec une médaille de bronze.

Quelques jours plus tard, même chose lors de la poursuite, ses deux erreurs au tir, lui coûtent l'or et elle devra sa contenter à nouveau d'une troisième place.

Malgré cela, Forsberg a toujours relativisé ces résultats : « Bien sûr, j'aurais voulu une médaille d'or olympique, mais je suis incroyablement fière de ce que j'ai accompli. Parfois, les choses ne se passent pas comme prévu, et c'est ce qui rend le sport si fascinant »​

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Après sa carrière sportive : une vie médiatique et engagée

Magdalena Forsberg n’a pas disparu de la scène publique après sa retraite en 2002.

Elle est devenue une figure médiatique importante en Suède, remportant notamment le concours télévisé Mästarnas mästare en 2013, et participant à plusieurs émissions populaires comme På Spåret et Let’s Dance.

Elle a également été élue à plusieurs reprises la sportive préférée des Suédois, avec quatre Jerringpriset, un record pour une athlète suédoise​.

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Une vie en famille, toujours au contact de la nature

Avec Henrik, elle a eu deux enfants et s’est installée dans la commune Bergeforsen, où elle continue de mener une vie simple, proche de la nature, pratiquant toujours le ski ou passant du temps avec ses chiens.

Toujours engagée dans la communauté sportive, elle est régulièrement consultée comme experte en biathlon à la télévision suédoise et allemande, partageant son expérience avec les générations futures.

« Ce qui m'a toujours motivé, c'est de ne jamais cesser d'apprendre. Que ce soit sur les pistes ou dans la vie, il y a toujours quelque chose à améliorer, toujours quelque chose à découvrir », a-t-elle récemment déclaré​.

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