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Ski de fond - Mondiaux Planica - Relais 4*5km dames
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Le podium
Médaille d'or : Norvège 🇳🇴
Médaille d'argent : Allemagne 🇩🇪
Médaille de bronze : Suède 🇸🇪
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Un scénario inattendu
Pour la première fois depuis le début de ces championnats du monde, nous avons assisté à une course plus surprenante que prévue, avec une équipe favorite qui va perdre pied peu après la mi-course.
Cette Suède, qui faisait figure d'ogre pas encore rassasié, semblait très forte avec Emma Ribom, Ebba Andersson, Frida Karlsson et Maja Dahlqvist. Les jaunes et bleues vont d'ailleurs parfaitement débuter la course.
Ribom s'en sort très bien et derrière Andersson, reine du skiathlon, prend les commandes de la course. Ensuite, au moment ou l'Allemande Katharina Hennig allume la mèche, Ebba chute toute seule dans une montée.
Elle casse un bâton et perd dix secondes sur l'Allemagne, la Finlande et la Norvège. Un fait de course qui oblige Frida Karlsson a fournir un gros effort pour revenir sur le trio de tête.
La Suédoise, peut-être trop sûre de ces forces, revient et choisit de durcir encore la course, au lieu de se reposer quelques minutes. Et derrière, elle va payer la note au moment où Ingvild Flugstad Oestberg passe à l'attaque.
Très impressionnante, l'ancienne N°1 mondial va s'en aller seule et creuser progressivement des écarts sur l'Allemagne, la Suède et la Finlande.
Ann Kjersti Kalvaa s'élance alors pour le dernier relais avec 6sec d'avance sur Victoria Carl, 15sec sur Maja Dahlqvist et 21sec sur Krista Parmakoski, un ordre qui ne changera plus jusqu'à la ligne d'arrivée.
La Norvégienne, avec de très bons skis, ne sera jamais inquiétée et viendra fêter un titre inattendu avec Slind, T.Weng et Oestberg qui ajoute une nouvelle médaille d'or à son fabuleux palmarès.
Immense coup de chapeau à l'Allemagne, devenue nation phare du fond féminin, en argent grâce à Gimmler, Hennig, Fink et Carl, une équipe qui possède, en plus, une relève très talentueuse.
Pour la Suède, ce sera un bronze amer, avec une Dahlqvist, au bout d'elle même qui domine Krista Parmakoski et la Finlande, 4e, au sprint.
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Les USA, formation ambitieuse, ont perdu toutes chances de briller dès le premier relais avec une Hailey Swirbul. Même chose pour l'équipe de France qui a perdu le contact avec les meilleures d'entrée de jeu.
Juliette Ducordeau, Delphine Claudel, en style classique, pointaient au 8e rang à 1min27 à mi-course. Flora Dolci et Lena Quintin grignoteront deux places sur la partie en skating tout en continuant à perdre du temps.
A l'arrivée les Tricolores se classent 6e à 2min30, juste devant l'équipe d'Italie.
La France féminine égale son meilleur résultat historique aux mondiaux et rejoint le quatuor Aurore Jean, Célia Aymonier, Anouk Faivre Picon et Coraline Thomas Hugue, qui avaient terminé 6e aux mondiaux 2013.
Seule différence, mais de taille, la Russie était alors de la partie.
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