...

Un discours positif

Agé de 60 ans, Franck Salvi a déjà entrainé l'équipe de France masculine entre 1991 et 1998, une période au cours de laquelle nos sauteurs parvenaient à se hisser régulièrement parmi les meilleurs, et même gagner comme Nicolas Dessum en 1995.

Depuis, cet expert de la discipline a occupé de nombreux postes en relations avec le saut à ski, il a fait le tour du sujet en travaillant aussi comme juge international et délégué technique FIS.

Autant dire que ce Monsieur connait parfaitement son sujet et si il accepté de revenir 20 ans plus tard à la tête de l'équipe de France, ce n'est surtout pas pour s'endormir sur ses lauriers, ce n'est pas le genre.

D'ailleurs Franck Salvi visait même plus haut avec un poste de directeur des équipes nationales de saut et de combiné nordique mais la FFS a choisi de ne pas maintenir ce poste qui était occupé par Jerôme Laheurte jusque là.

« J’ai une vision globale, mais prendre la responsabilité du saut n’est pas un choix par défaut, je pense qu’il y a quelque chose à faire. C’est vrai que les résultats ne sont pas bons mais il y a du potentiel.

Les gars ont tous déjà fait des petits exploits et réalisé des sauts de haut niveau. Il faut pouvoir le reproduire et leur donner les moyens pour progresser.

On a la confiance de la fédération même si on ne fait pas de médailles. C’est clair qu’on n’est pas dans le luxe mais on fait avec les moyens qu’on a." explique t'il au Dauphiné.

Pour lui, la recette miracle n'existe pas :  "Il y deux ingrédients indispensables comme le travail et la lucidité sur son propre niveau et savoir que le passeport ne fait pas le résultat.

"Quand tu emmènes un athlète en Coupe du monde, c’est que tu penses qu’il est capable d’aller en finale, tu n’y vas pas pour prendre une tarte. On ne va pas se prendre pour d’autres. Je veux amener une dynamique et je ne vais pas jouer les anciens combattants."