Tout savoir sur l'alimentation de Tadej Pogacar
Tout savoir sur l'alimentation de Tadej Pogacar
Nous avons lu récémment un article intéressant, posté sur le site Olympics.com , concernant Gorka Prieto-Bellver, nutritionniste de l’équipe UAE Team Emirates, qui travaille tous les jours avec Tadej Pogacar.
Le nutriotiniste Basque a expliqué comment ils préparent les repas pour un cycliste pro pendant un Grand Tour. Tout est calculé au millimètre près, rien n’est laissé au hasard !
Le petit-déjeuner avant la course
Le petit-déj, c’est quatre heures avant le départ de l’étape. Les coureurs ont pas mal de choix, mais tout repose sur les conseils de Gorka. Ils utilisent une appli pour savoir combien de glucides ils doivent avaler – par exemple, 250 g pour certaines étapes. Ils choisissent leurs aliments pour atteindre cet objectif.
Au menu, on trouve :
- Du porridge d’avoine ou de riz,
- Des pancakes au chocolat,
- Des gaufres, des crêpes,
- Des pommes, du citron,
- Du pain varié : aux olives, aux raisins secs, aux tomates séchées, au curcuma…
Pendant la course
En pleine étape, Gorka Prieto Bellver calcule ce que les coureurs doivent manger, notamment le sodium, en fonction de la chaleur et de ce que chacun perd en transpirant.
Ils font des tests pour savoir combien de sodium chaque coureur perd par heure – certains perdent 1 g, d’autres seulement 300 mg. Tout est hyper personnalisé.
Après la course et au dîner
Après l’étape, place à la récup’. Les coureurs ont généralement trois prises alimentaires : deux liquides et une solide. Parfois, ils en ajoutent une quatrième si l’étape a été intense, ou en retirent une si elle était plus légère.
Les repas post-course sont standard pour simplifier la vie du cuisinier, mais les portions varient selon les besoins de chaque coureur.
Ils ont un choix impressionnant :
- 15 types de pâtes,
- 80 desserts,
- 10 salades.
Mais chaque jour, les options sont limitées pour ne pas s’éparpiller. Pour le dîner, ça s’adapte à l’énergie dépensée. Un exemple de dîner :
- Deux types de légumes,
- Trois sources de glucides (par exemple, une sauce tomate, du riz blanc, ou une pizza),
- Un dessert comme un cheesecake ou un tiramisu,
- Du pain.
Les 100-120 g de glucides par heure, c’est quoi l’histoire ?
Tu as peut-être entendu parler des pros qui avalent 100 à 120 g de glucides par heure en course. Gorka explique que c’est une pratique courante chez les pros, mais pas pour le cycliste amateur, sinon gare aux problèmes d’estomac !
Les coureurs s’entraînent pour tolérer ces quantités, et certains peuvent même aller jusqu’à 130 g, selon leur métabolisme.
Avant, les barres et gels n’étaient pas toujours adaptés. Maintenant, ils utilisent un ratio précis de glucose-fructose (environ 2:1) pour éviter les soucis digestifs.
Trop de glucose sans fructose, et ça peut stagner dans l’intestin, saturer les transporteurs, et provoquer des douleurs, voire de la diarrhée. Tout est optimisé pour que le corps absorbe au max sans broncher.