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De l'inquiétude

Pour la première fois dans l'histoire, les sports d'hiver vont se retrouver, entre le 20 novembre et le 18 décembre, face à une coupe du monde de football, un évènement interplanétaire.

Evidemment les audiences enregistrées par le football seront mille fois supérieures et cela inquiète les dirigeants de la FIS et de l'IBU. Ceux-ci se demandent comment ils vont passer ces quatre semaines, habituellement très suivies ?

Les chaines de TV publiques seront toutes en mode coupe du monde de football, au point de ne pas proposer en direct certaines courses de ski ou de biathlon.

Les épreuves hivernales prévues le week-end ou en soirées, on pense aux épreuves Nord Américaines de ski alpin sont menacées par un blackout dans certains pays.

Certains sports, comme le saut à ski, ont même décidé d'avancer la saison à début novembre pour éviter cette concurrence du football, tout comme la luge qui a déplacé une étape de fin novembre à mi-février.

Markus Waldner, directeur FIS du ski alpin, est inquiet : "Nous avons beaucoup de discussion entre organisateurs et diffuseurs afin de trouver des solutions, car on ne peut pas se permettre d'avoir des courses non retransmises dans les grands pays de ski."

"Il faudra vraiment privilégié les jours de repos de la coupe du monde de football pour proposer du ski ou du biathlon, je pense notamment aux épreuves d'Hochfilzen." explique Anke Scholten directeur des sports à la ZDF.

En France, à priori, il n'y aura pas de soucis avec Eurosport qui possède les droits du ski et du biathlon et pas ceux de la coupe du monde de football.

La Chaine l'Equipe va également faire une place au biathlon, à quelques courses de ski alpin, mais en ce qui concerne l'après course, il faudra sans doute attendre janvier pour retrouver un fonctionnement plus traditionnel.

Une chose est certaine, dans tous les pays d'Europe, les sports d'hiver vont rencontrer une concurrence énorme et ce sera pas simple.