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L'Etape du Tour 2023
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Un parcours grandiose et exigeant :
Dès le départ d’Annemasse, ville-étape de la Grande Boucle pour la seconde fois de l’histoire après 2004, tu attaqueras les premières pentes avec le col de Saxel.
Une entame en « douceur » avec une pente moyenne autour de 4%, avant d’enchainer trois cols de 1e catégorie, le col de Cou (7 km à 7,7 %), le col de Feu (5,9 km à 7,9 %) et enfin le long col de la Ramaz (13,9 km à 7,1 %) et son passage au sommet à 1 619 m d’altitude, après 106 km.
Une descente technique te mèneras dans la vallée jusqu’à Samoëns, au pied du col de Joux Plane, passage mythique du Tour de France puisqu’il y est déjà passé 13 fois depuis 1978 et classé hors catégorie avec ses 11,6 km d’ascension à 8,5 % de moyenne.
Le compteur affichera dès lors plus de 130 km et parfois 6 ou 7 heures d’effort. Tu devras puiser dans tes dernières forces pour basculer au sommet (1 691 m) avant de plonger sur Morzine pour 12 kilomètres de descente.
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Sablikova, la star du patinage de vitesse, et Jaladeau au top.
À 23 ans, le Toulousain Artus Jaladeau a inscrit son nom au palmarès de L’Étape du Tour de France en réalisant une course pleine de maitrise.
Aux avant-postes dès les premiers kilomètres à la sortie d’Annemasse, il a su profiter de ses grandes qualités de descendeur pour faire suffisamment de différence à chaque bascule aux sommets pour pouvoir ensuite gérer les montées successives.
« Je n’ai pas de mots, soupire le cycliste d’OCF Team Legend Wheels. Gagner L’Étape du Tour de France, c’est très particulier. C’est une des plus grosses cyclos du monde et je suis évidemment très heureux de la gagner.
C’est très différent de ce que j’ai l’habitude de faire sur des efforts typés course. Aujourd’hui j’étais très bien. J’ai surtout été très malin. Je partais dans les descentes et j’ai à chaque fois réussi à prendre beaucoup d’avance. Je restais concentré pour garder une bonne position.
Au pied du dernier col, j’avais plus de 2 minutes de marge sur Bussard. Je me suis dit que ça pouvait peut-être passer. J’ai commencé à coincer dans les pentes raides mais je ne me suis pas affolé.
J’ai réduit le rythme. l’ai laissé revenir, il a tout de suite essayé de m’attaquer mais j’ai réussi à prendre la roue. Et quand j’ai vu qu’il ralentissait un peu au kilomètre, j’ai attaqué. Je me suis envolé et je savais que c’était bon.» explique Jaladaeau, qui rêve de devenir professionnel.
Chez les dames, l'immense star Tchèque, Martina Sablikova, 36 ans, triple championne olympique et onze fois championne du monde de patinage de vitesse a fait toute la course en tête et s’est logiquement imposée au sommet du col de Joux Plane.
« Ce fut une journée vraiment très difficile avec la chaleur et le relief, mais j’adore cette région et le public a été super avec moi en m’encourageant dans toutes les montées », confie-t-elle.
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