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Une interdiction en question
Il y a quelques semaines la FIS et l'IBU annonçaient l'interdiction totale des farts fluorés dans toutes les compétitions nationales et internationales dès la saison à venir.
Concernant la FIS, cette mesure et le nouveau règlement devaient être voté lors du récent congrès avant d'être finalement retirés.
En cause, la fiablilité des nouveaux testeurs et surtout les résultats, pas concluants à 100%, des derniers essais réalisés en avril en Norvège et en Suède. Du coup la FIS en collaboration avec l'IBU va organiser d'autres essais durant le mois de juin sur le glacier de Ramsau.
"Il est bien sûr regrettable que nous n'arrivions pas à introduire l'interdiction que nous avons adoptée. Mais ce serait encore plus triste si nous introduisons une interdiction sans avoir un appareil de test qui fonctionne." explique Lars Öberg, membre Suédois de la FIS, sur le site Langrenn.com.
"Si cet appareil de test n'est pas fiable à 100% il y a aura de la triche, pour moi il vaut mieux revenir à la règlementation de l'an passé avec les farts fluorés C6 autorisés. Ce n'est pas parfait mais c'est une alternative qui fonctionne." ajoute t'il.
Autre gros problème soulevé par le Suédois, le coût élevé de ces testeurs. Chaque appareil se vend entre 25 000 et 30 000 euros et chaque fédération nationale devra en acquérir plusieurs.
Sachant que la FIS regroupe 130 pays, Lars Öberg souligne qu'on n'est même pas certain d'avoir à disposition suffisament de testeurs, tout en se demandant qui allait payer la facture, organisateurs ou fédérations ?