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La grande classe
Au lendemain du triomphe Odermatt, le stade d'Adelboden avait une nouvelle fois fait le plein de passionnés pour assister à ce slalom sur une piste rendue encore plus difficile en raison des conditions très douces.
Cette épreuve va débuter par un gros coup de théatre avec Henrik Kristoffersen qui fait une grosse erreur avec son dossard N°1. Le Norvégien va perdre toutes ses chances et ne parviendra pas à se qualifier pour la 2e manche.
Mais cette Norvège, comme dans toutes les disciplines hivernales, possède de la réserve et le duo de prodige, Lucas Braathen et Atle Lie-McGrath, va remettre le pays au sommet du monde.
Les deux amis d'enfance, nés en 2000 à quelques jours d'intervalle, vont faire le show en première et en seconde manche avant de signer un fabuleux doublé.
Aussi à l'aise sur la piste que pour chauffer la foule, ils ne se sont pas privés devant ces milliers de fans, transportés par tant de talent et de bonheur.
Pour la troisième fois de la saison et la cinquième fois de sa carrière, Braathen s'est adjugé la victoire avec 0.71sec sur son pote, tout content de mettre fin à une série d'éliminations et de déception.
Et ces deux là, sachez le, sont également capables de briller en géant et en super-G et deviendront très vite de gros candidats pour le général de la coupe du monde.
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Pour la troisième place tout s'est joué dans un mouchoir de poche, sur un détail, avec l'Allemand Linus Strasser qui va devancer le local Loic Meillard, déjà sur le podium du géant, et le revenant Alex Vinatzer d'un tout petit centième.
"Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, je n'ai pas fait un bon mur. Une 4e place, c'est bien, mais à la maison ça fait mal." a indiqué le Suisse.
Malgré l'absence de podium, les Hélvètes ont joué placé avec encore Ramon Zenhäusern au 8e rang, avec Marc Rochat qui a confirmé ses bonnes dispositions actuelles en prenant la 9e place.
Daniel Yule, qui n'aime pas trop cette neige molle, prend la 11e place et Luca Aerni la 22e.
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Concernant la France c'est encore une fois le seul Alexis Pinturault qui tient la maison avec une 10e place. Clément Noel a connu encore une fois l'élimination, ce qui devient une très facheuse habitude pour le champion olympique.
Et plus globalement cette équipe Tricolore de ski alpin, hormis ses glorieux anciens en descente et Pinturault, inquiète de plus en plus avec une relève quasiment absente malgré les beaux discours entendus à droite et à gauche.
Aujourd'hui, il faut le dire, on est à des années lumières de la Suisse, de l'Autriche, de la Norvège et de l'Italie alors que dans notre pays les skieurs se comptent par millions...
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