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Marathon de Paris / Du suspense à tous les niveaux
La lutte promet d’être belle et intense, dimanche 2 avril dans les rues de la plus belle ville du monde. Le plateau du Schneider Electric Marathon de Paris affiche en effet une belle densité.
Avec une nouvelle fin de parcours pimentée par quelques faux plats montants exigeants, il faudra probablement attendre les derniers kilomètres pour voir se dessiner l’issue de l’épreuve.
Comme souvent Kenyans et Éthiopiens, qui se sont partagé 18 succès sur les 20 dernières éditions (11 pour le Kenya, 7 pour l’Éthiopie), se présenteront en grands favoris. Tenant du titre grâce à Deso Gelsima, vainqueur l’an dernier en 2h05’07’’, l’Éthiopie comptera essentiellement sur deux de ses athlètes.
Avec un record à 2h03’’46’’ réalisé à Berlin en 2017, course qu’il a également remportée en 2021, Guye Adola, 32 ans, se présentera avec le meilleur temps d’engagement. Son jeune compatriote Adeledelew Mamo, 23 ans, deuxième à Séville en 2022 (2h05’12), devrait lui aussi figurer aux avant-postes.
Avec un record sur semi-marathon de 59’39’’ (Poznan, 2021), Abeje Ayana pourrait lui aussi se mêler à la lutte pour son premier marathon.
Le Kenya sera également présent en force. Vainqueur du Schneider Electric Marathon de Paris en 2021 avec son record personnel et le record de l’épreuve à la clé (2h04’21’’), Elisha Rotich reviendra chercher la victoire. Il retrouvera son compatriote Hillary Kisambu, troisième en 2021.
La France aura également de sérieux atouts au départ avec plusieurs coureurs bien décidés à aller chercher le minima olympique pour les Jeux de Paris 2024 (2h08’10’’) ainsi qu’une qualification pour les Championnats du monde à Budapest (minima pour les hommes, 2h09’40’’), en août prochain.
Troisième en 2022 avec un nouveau record de France (2h05’22’’), Morhad Amdouni est de retour et peut même rêver de succéder à Benoit Zwierzchiewski, dernier vainqueur français sur l’avenue Foch, en 2002.
Mehdi Frère (2h08’55’’ à Valence, en 2020) sera lui aussi au départ. Parti cet hiver en stage au Kenya, il a clairement affiché le Schneider Electric Marathon de Paris comme son principal objectif.
« C’est le gros objectif de ce début d’année, Je veux d’abord réussir le minima olympique mais aussi partir sur un chrono de 2h06’. »
À suivre également côté tricolore Mickael Gras (2h10’55’’ à Paris en 2022) et l’ancien champion d’Europe de 3 000 steeple (2014) Yoann Kowal qui avec un record sur semi de 62’17’’ et l’expérience d’un premier marathon l’an dernier à Londres, peut jouer un rôle intéressant.
Attention aussi au Marocain Mohcin Outahla, 24 ans, qui a montré sa belle forme le 20 janvier dernier à Doha avec une victoire en 2h06’49’’.
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Les dames sous la barrière des 2h20 ?
Dans la course féminine, lancée 14’51’’ avant celle des hommes (l’écart entre les deux départs est défini en fonction des records féminin et masculin des athlètes engagés), là encore Kenya et Éthiopie qui se sont accaparé toutes les victoires sur les 15 dernières éditions (8 pour l’Éthiopie, 7 pour le Kenya) devraient se partager les premières places.
Pour succéder à Judith Jeptum, victorieuse en 2022 avec le record de la course, plusieurs concurrentes affichent des chronos inférieurs à 2h22’.
L’Éthiopienne Etagegne Woldu se présentera avec la meilleure référence et un chrono de 2h20’3’’, réalisé en décembre dernier à Valence. Ruth Chebitok (KEN), Yeshi Chekole (ETH) ou encore Helah Kiprop (KEN) sont elles aussi déjà descendues sous les 2h22’.
Avec un chrono référence de 2h27’26’’, la Moldave Lilia Fisikovici sera la meilleure européenne sur la ligne de départ.
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Podium dames 2022
1. Judith Jeptum (KEN) - 2h19’48’’ 2. Fantu Jimma (ETH) - 2h22’52’’ 3. Besu Sado (ETH) - 2h23’16’’
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Podium hommes 2022
1. Deso Gelmisa (ETH) - 2h05’07’’ 2. Seifu Tura (ETH) - 2h05’10’’ 3. Morhad Amdouni (FRA) - 2h05’22’’
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Les records du parcours
Dames : Judith Jeptum (KEN) - 2h19’48’’ (2022)
Hommes : Elisha Rotich (KEN) - 2h04’21’’ (2021)