Devenu une star mondiale, devenu encore plus populaire que Roger Federer en Suisse, le patron du ski alpin mondial pourrait remplir très vite son compte en banque.
Mais Marco Odermatt dit systématiquement "non" à des propositions qui feraient rêver n'importe qui.
Son manager, interrogée par un média Helvétique, donne pour exemple : "Un milliardaire kazakh lui a proposé 150 000 euros pour skier deux jours avec lui" mais Marco a décliné immédiatement,
"Il renonce à énormément d'argent", confie son manager. "Chaque année, il laisse filer plusieurs centaines de milliers d'euros rien qu'en apparitions payées qu'il décline."
Marco Odermatt n'est évidemment plus dans le besoin, depuis le début de sa carrière et ses innombrables victoires il a gagné près de 4 millions d'euros en Prize Money et sans doute encore plus grâce à ses sponsors.
Une approche rationnelle
"On reçoit des sollicitations presque tous les jours", explique son manager. Mais pour quoi faire ? Se disperser et risquer de perdre en performance ? Hors de question.
"On a tout de suite été d'accord : on ne rentre pas dans cette logique-là. Si Marco s'éparpille, il sera moins bon sur les pistes."
À 28 ans à peine, le roi de la Coupe du monde gère son agenda comme un pro. Il regroupe tout : sponsors, médias, événements publics.
"Il peut enchaîner cinq apparitions en une journée sans sourciller", raconte le manager. Le secret ? Une discipline de fer. "Il ne remet jamais rien à demain. Il veut que ce soit fait, point."
"Autour de lui, tout le monde partage la même philosophie : la santé avant l'argent", insiste le manager.
Une approche rationnelle qui lui permet de dominer le circuit : 46 victoires en coupe du monde, quatre globes de cristal au général.
"Certains avec un tel palmarès ont déjà raccroché, épuisés ou lassés. Pas lui."
Marco Odermatt détient l’un des meilleurs ratios victoires/départs de l’histoire du ski moderne — constance remarquable.