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Le maintien du calendrier ne passe pas
Contrairement au biathlon, qui a décidé de changer son agenda en diminuant les étapes et les voyages, les responsables du fond mondial n'ont rien modifié.
Malgré la pandémie, les restrictions et les risques supplémentaires, les athlètes devront changer de pays chaque semaine, multipliant ainsi les risques d'infection.
Depuis, plusieurs fondeurs, notamment Scandinaves, s'interrogent fortement sur leur participation à toutes les courses.
"Il y a un sérieux manque de considération et de compréhension de la FIS" indique Marcus Cramer à Daily Skier, "Les règlements sanitaires ne sont pas encore tous connus et chaque pays va sans doute impliquer le sien.
On devrait avoir un règlement global et des conditions sanitaires qui soient les mêmes partout, comme le font de nombreux sports professionnels."
"Pour chaque voyage, on devra vérifier nous même les conditions demandées par chaque pays, c'est fou, c'est ahurissant.
Sachez aussi que pour les pays hors Union Européenne, Russie ou USA, tout est encore plus dificile, plus coûteux et plus compliqué en logistique.
Marcus Cramer termine avec des mots très forts :
"Nous entraineurs n'avons pas de représentant au sein de la FIS mais on communique entre nous. Aujourd'hui nous sommes tous d'accord, la FIS doit changer au plus vite sa façon de gêrer le calendrier international."
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Photo : FLGR
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