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Marte Roeiseland suit sa propre route
Contraiment à ses coéquipières, à bon nombre de ses rivales sur le circuit mondial, la quintuple médaillée olympique n'est pas une stakhanoviste du travail. Aidé par son mari, entraineur de l'équipe B Norvégienne, elle préfère s'en tenir aux plans d'entrainement établis.
Elle a avoué s'entrainer physiquement 650 heures par année, pas vraiment un gros total, auquel elle ajoute 150 heures d'entrainement au tir.
Selon les médias Norvégiens, c'est elle qui s'entraine le moins en équipe nationale, avec un Johannes Boe qui est lui aussi adepte de ce mode de préparation.
"J'ai toujours préféré la qualité à la quantité" explique une Roieseland revenue de Pékin avec une moisson de médailles supérieure à ses attentes. "Pour moi il est important que chaque heure de travail me rende meilleure, car je n'ai jamais trop apprécié l'entrainement."
En comparaison une Therese Johaug, dans ses meilleures années, passait entre 1300 et 1500 heures par année à l'entrainement. Elle est aujourd'hui redescendue à 1100 heures pour préparer les JO.
Tarjei Boe, qui passe plus de temps que son frère au travail, s'est préparé 1000 heures environ.
Les différences entre les athlètes sont donc importantes et il n'y a pas vraiment de vérité. Tout est personnel, chacun doit ressentir, au fil des années, et apprendre ce qui lui convient le mieux.
"Copier telle ou telle personne ne marchera pas souvent mais je comprend qu'il soit plus facile de s'entrainer trop, plutôt que trop peu." ajoute Tarjei Boe.
Pour s'en tenir, comme Roeiseland, à 650 heures annuels d'entrainement physique, il faut aussi avoir une grosse confiance en soi, c'est pas donné à tout le monde;