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Un avis qui compte

Arnd Peiffer, fatigué par les voyages à répétition et les contraintes professionnelles a décidé de mettre un terme à sa carrière l'hiver dernier. Son départ, qui faisait suite à celui de Simon Schempp, va laisser des traces.

Aujourd'hui, et pour la première fois depuis des lustres, probablement pour la première fois de l'histoire de la discipline, la Mannschaft ne possède plus de "monstre sacré".

Et cette situation inquiète Arnd Peiffer. "Nous avons seulement deux filles de très haut niveau qui sont Denise Herrmann et Franziska Preuss, derrière l'écart avec les autres est beaucoup trop grand.

Elles peuvent toutefois espérer de belles choses en relais. La situation est un peu différente chez les hommes avec cinq ou six biathlètes qui peuvent briller, dont Benedikt Doll mais ils ne sont pas assez réguliers au tir" avoue t'il.

"Je pense qu'il faut prendre conscience que nous ne sommes plus seuls dans la discipline. Aujourd'hui les autres nations sont devenues beaucoup plus professionnelles qu'il y a quinze ans."

Et pour la suite, le futur membre de l'école fédérale sportive de la police Allemande, qui aura pour mission d'amener des jeunes vers le sport, ne se montre guère optimiste.

"Nous avons moins de jeunes talents. Aujourd'hui c'est difficile de trouver les bonnes personnes, la base diminue progressivement alors il faut vraiment prendre soin de nos meilleurs espoirs.

Mais ce problême ne touche pas uniquement le biathlon, de nombreux sports rencontrent les mêmes soucis et le covid n'arrange rien." conclu Peiffer.