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En soucis pour l'avenir

Artem Istomin, jeune entraineur de l'équipe nationale, est en souci pour l'avenir du biathlon dans son pays. "Pour commencer le fait d'être exclu de toutes compétitions internationales ne va pas nous aider.

Nous devons rester au pays et ce sera pas si facile, pour tout le monde, de se motiver." explique t'il. 

"De plus peux dire que le biathlon russe progresse beaucoup trop lentement. Regardez les progrès réalisés ces deux dernières saisons par les Norvégiens Laegreid, Bakken, Christiansen, regardez aussi les Français et les Suédois.

Tous progressent à pas de géants pendant que nos biathlètes stagnent. Dans ces pays, les entraineurs sont toujours à la recherche de quelque chose de nouveau, ils regardent partout ce qui se passe et n'hésitent pas à innover."

"Je sais, par exemple, que les Norvégiens ont échangé avec les frères Ingebrigtsen, avec d'autres sportifs venant de disciplines différentes. Ils sont beaucoup plus ouverts que nous, c'est totalement différent.

Pour moi, on voit les résultats, ils sont évidemment dans le vrai et je partage leur philosophie. En Russie, la majorité des entraineurs, surtout les plus anciens, continuent de travailler comme au temps de l'URSS.

Certes ils ont fait quelques ajustements mais on voit bien que ce n'est pas suffisant, il faut s'inspirer de ce qui fonctionne chez nos rivaux." conclu Artem Istomin, un coach qui entretien des relations très froides avec les autres entraineurs nationaux.