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Toujours l'espoir d'une réintégration
La Fédération Russe de Biathlon joue son avant dernière carte en cette fin de semaine. Malgré la tendance très négative, ils espèrent convaincre l'IBU de faire machine arrière.
Une longue lettre à été envoyé à tous les membres du congrès, dont un exemplaire a pu être divulguée par la NRK sur son site.
"Selon la constitution et les statuts de l'IBU, chaque membre de doit déclarer son opposition à toute discrimination illégale fondée sur la race, la couleur, l'origine nationale ou sociale, le sexe, l'orientation sexuelle, la langue, les opinions politiques ou autres, la religion ou toute autre conviction, les circonstances de naissance ou d'autres motifs".
"Toute décision qui suspend la RBU ou ses athlètes affiliés simplement en raison de leur nationalité va clairement à l'encontre de ce principe fondamental qui figure dans la constitution de l'IBU." écrit le président Victor Maigourov.
Cette lettre débute par un titre très clair : "Nous sommes contre toute forme de violence et pour la paix" et souligne ensuite plusieurs points.
* La participation de la RBU (Fédération Russe) et des athlètes russes n'entraîne aucune menace pour l'intégrité ou la sécurité des activités ou des compétitions de l'IBU.
* RBU n'est pas responsable de la situation en Ukraine.
* La RBU ne viole pas les lois de l'IBU et promeut les valeurs de l'IBU.
* La RBU ne jette pas le discrédit sur l'IBU ou le sport du biathlon.
* Les athlètes ukrainiens peuvent concourir.
* Une suspension de la RBU serait disproportionnée.
Viktor Maigourov pourra cet après-midi dialoguer, par lien vidéo, avec les membres du congrès de l'IBU et surtout tentera de se faire entendre.
Ses arguments sont forts mais l'IBU, dirigée par un Suédois et un Américain, avec de gros intérets Allemands en sous main, ne devrait pas revenir en arrière.
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La RBU a également indiqué qu'elle porterait l'affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport si besoin.