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Une affaire qui fait du bruit

Depuis le début de cette semaine, il ne se passe pas un jour sans que la délégation Hollandaise et ses dirigeants se disent totalement indignés de la façon dont son traités ces sportifs en quarantaine.

Le règlement imposé par les autorités sanitaires Japonaises pour ces JO est clair : "chaque personne testée positive doit s'isoler sept à dix jours". Rien de surprenant mais les conditions imposées sont toutes autres.

"Nous sommes enfermées dans des très petites pièces sans lumières extérieures et sans aération" indique la skateuse Candy Jacobs, âgée de 31 ans.

"Mardi, nous avons fait une grève (avec ses cinq collègues concernés) parce que nous avons besoin de l’air extérieur, de n’importe quoi (...), parce que rien ne s’ouvre. Les fenêtres sont fermées, les portes ne s’ouvrent pas, jamais, cela ne va pas."

Et après huit heures de sit-in dans le hall de leur hôtel, grande bonté Japonaises, les Hollandaises ont obtenu le droit d'ouvrir une fenêtre quinze minutes par jour !

Sinon tout ce petit monde a également le droit de sortir quelques minutes chercher le repas, "qui est le même tous les jours" poursuit Reshmie Oogink venue à Tokyo pour le taekwondo.

"Nous sommes devenus des nouveaux détenus dans cette prison olympique" ajoute t'elle. (suite sous le post Instagram)

Et ce matin dans le quotidien l'Equipe Candy Jacobs a donné d'autres détails sur ces conditions de vie lamentables imposées par l'autorité sanitaire.

"Nos chambres font à peine 12m2, la TV ne marche pas, il y a deux lits (une seule personne par chambre) et je ne peux pas bouger. Mentalement c'est très difficile, je manque les JO, je suis enfermée, c'est la plus grande bataille de ma vie.

J'essaye tout de même de faire 1000 pas par jour. Je ne vois personne, seules les infirmières nous téléphonent et je sais que tout le monde est fatigué. Nous sommes tous devenus tristes et on a plus rien envie de faire.

Je suis arrivée au Japon dans la forme de ma vie et ce test PCR positif m'a tué, je me sens comme un peu morte. Maintenant j'espère tenir encore les trois jours qui me reste avant de pouvoir, je l'espère obtenir le droit de sortir et de rentrer chez moi."

Une fois encore ces fameux tests PCR dont la fiabilité est aujourd'hui remise en cause même par la puissante FDA Américaine, condamne à l'isolement des personnes en pleine forme.

"Heureusement il me reste mon téléphone sur lequel je reçois près de 5000 messages de soutien chaque jour" conclu Candy Jacobs.