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Les athlètes ont pris le pouvoir

Le biathlon Français traverse une crise plus grave qu'il n'y parait car on est arrivé à un point où ce sont les athlètes qui ont pris les commandes.

"Une chose m'a touché et fait comprendre beaucoup de choses c'est lorsque ce sont les athlètes qui nous jugeaient et pas le contraire. Alors j'abandonne sans regret, c'est mieux comme ça.

Comme les problèmes étaient dus à nous deux, j'espère qu'ils trouveront ce qu'ils cherchent et ce sera à eux de donner les reponses. Je vais les titiller encore un peu car j'ai toujours de l'amour pour eux" a indiqué Patrick Favre lors d'une interview à la chaine l'Equipe.

Dans de telles conditions, avec une perte d'autorité et un discours qui ne passaient plus, on avait tout d'abord cru que les entraineurs avaient pris l'initiative de démissionner mais finalement ce sont les anciens de l'équipe de France qui les ont poussé dehors.

"Si on les a viré ? Non, mais on a été à l'initiative de leur départ" explique Quentin Fillon Maillet à l'Equipe. Le Jurassien, accompagnés par Antonin Guigonnat et Fabien Claude, avec Emilien Jacquelin en soutien, sont allez voir les entraineurs ce mercredi pour leur annoncer.

"Cela a été très compliqué à dire et ils sont tombés de haut." a encore ajouté Fillon Maillet.

La grande famille du biathlon Français a totalement volé en éclats cette semaine et malgré la volonté de calmer le jeu, cette triste affaire n'a pas fini de laisser des traces et probablement des cicatrices longues à guérir.

Les biathlètes ont maintenant eu ce qu'ils voulaient et ils attendent désormais la nomination d'un nouveau duo.

Jean Pierre Amat, revenu de Chine après une longue expérience au sein des équipes de France, possède les qualités pour succéder à Patrick Favre comme coach du tir, mais à t'il encore envie de s'investir ? 

Stéhane Bouthiaux et le nouveau DTN Pierre Mignerey auront bien besoin de quelques semaines pour faire les bons choix et auditionner les candidats qui vont très vite sortir du bois.

A priori les futurs entraineurs seront Français car la FFS n'a pas pour habitude, ni l'envie, d'aller chercher à l'étranger.