...

Le mystère

Pour la première fois dans l'histoire des JO modernes, les biathlètes ou les skieurs, aborderont les compétitions sans jamais avoir pu tester les pistes. Et ce n'est pas sans poser problèmes.

Heureusement toutes les nations, sauf la Chine, sont dans le même cas et personne ne pourra s'en servir comme excuse. Il faudra s'adapter et possiblement bénéficier d'un coup de pouce du destin pour devenir médaillé olympique en février.

"On ne sait pas à quoi s'attendre" indique Ingrid Landmark Tandrevold, N°3 Norvégienne, à Dagbladet. "Nous avons pu tout de même voir les pistes en vidéo, mais les Chinois ont tellement mal filmé que l'ont pas appris grand chose.

Tout juste peut-on reproduire certains passages clés sur nos tapis roulants." poursuit-elle. "Nos responsables ont également reçu des donnés GPS et cartographiques et nous donnent d'autres indications.

Toutefois, je pense que le plus important sera notre capacité d'adaptation. On pourrait très bien avoir un sprint, sans vent, par -18°C, et le lendemain une autre course, sous les bourrasques, avec +2°C.

L'altitude, à 1700m et un air très sec, devrait également jouer un rôle. On verra tout cela sur place et je pense qu'il est inutile de préparer quoi que ce soit en avance, espérons juste que les compétitions soient régulières" conclu Tandrevold.