Le fondeur Autrichien qui continue de monter en puissance chaque année , a réagi à l’appel déposé par le Comité olympique russe auprès du Tribunal arbitral du sport.
« J’ai évidemment entendu parler de cet appel au TAS, mais franchement, je ne suis pas expert en procédures juridiques », a confié Vermeulen dans une interview à Sport24.
« Ce que je sais, c’est que la Russie a peut-être des arguments solides et une chance de gagner. Par contre, le temps joue contre elle.
Une décision définitive peut traîner des mois, voire plus, et on n’a pas ce luxe avec les qualifications olympiques qui approchent. »
Quant à l’hypothèse d’un boycott européen si les Russes étaient réintégrés, le jeune Autrichien reste très sceptique :
« Boycotter, c’est facile à dire quand c’est hypothétique. Dans la réalité, je ne vois pas une grande partie du peloton refuser de courir contre eux.
Peut-être quelques-uns, oui, mais pas la majorité. Ce scénario d’un boycott massif me paraît totalement irréaliste. »
Il ajoute, sans détour : « À chaque fois que j’en discute avec d’autres skieurs européens, la plupart sont du même avis : on serait contents de retrouver les Russes sur la ligne de départ.
Évidemment, il y a des athlètes qui sont farouchement contre, je ne vais pas citer de noms, mais ils sont vraiment minoritaires.
La grande majorité pense que leur retour ferait du bien au sport. Après, on n’est pas dupes : tout le monde a bien conscience du contexte politique. »
Un discours pragmatique qui reflète assez bien l’état d’esprit actuel dans le cirque blanc : entre envie de compétition totale et réalité géopolitique, la balance penche de plus en plus vers la première option.