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"Incompréhensible"

C'est un mot répété en choeur par tous les acteurs de la montagne, complètent écoeurés par les décisions du gouvernement qui ne veulent pas d'ouverture des pistes de ski alpin avant le 20 janvier.

Tout cela sans se donner la peine d'attendre, au moins le 15 décembre, pour prendre en compte dans leur décision la baisse de la circulation du virus et les capacités des hôpitaux qui s'agrandit. 

Des décisions que l'on ne comprend pas, évidemment, et des mesures qui tombent encore plus mal en cette journée de jeudi, le jour ou notre fameuse Ministre des Sports, annonce le retour du public dans les stades, ce même 15 décembre.

On nage en plein délire et le maire de La Plagne, également président de l'Association des Maires de Montagne, ne se gène pas pour traduire ses pensées en paroles.

«C'est totalement incompréhensible, quand on est 400 dans un métro parisien, on ne se contamine pas mais à quatre sur une remontée mécanique on se contaminerait ?»

 «Il faut nous dire clairement qu’on veut tuer les stations. Il faut nous le dire!»

Le maire démonte aussi l’argument de la situation des hôpitaux, que nous gouvernants utilisent tout le temps, qui seraient proches de la saturation à cause du Covid,

«Rappelons que 92 à 94% des accidentés du ski sont traités en cabinets de station. Et il y a aussi beaucoup de place dans les cliniques privées»

.«On va arrêter de se faire massacrer en se taisant, on ne va rien lâcher ! On n’a pas le droit d’être sacrifiés sur l’autel de la politique», déclare t-il à l'AFP.