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Un 20km décevant
Après avoir regardé la course féminine ce matin, on savait à quoi s'attendre. Sur cette piste indigne du niveau d'une coupe du monde, avec trop peu de difficultés pour assurer le spectacle, il ne s'est absolument rien passé avant le dernier kilomètre.
19km plutôt ennuyeux qui nous auront permis de nous lamenter encore une fois de l'absence de l'équipe de Russie, qui manque cruellement à la discipline devenue chasse gardée de la Norvège.
Le temps aussi de se souvenir du forfait de Johannes Klaebo et de l'absence regrettable d'Iivo Niskanen suite à son covid positif. Bref pas grand chose de croustillant à se mettre sous le dent avant la flamme rouge.
Paal Golberg, auteur d'un énorme début de saison, fondeur tout format, va se porter en tête du peloton de tête à un kilomètre du but environ. Dès lors il va imprimer un énorme rythme et morcelé progressivement le groupe.
Petit à petit, le leader de la coupe du monde asphyxie ses rivaux et vient chercher en costaud son 8e succès en coupe du monde, le premier depuis mars 2021.
Très heureux, pas mécontent d'avoir vu Klaebo rentré à la maison, il devance de peu ses coéquipiers Sjuer Roethe et Martin Loewstroem Nyenget, deux autres trentenaires, qui récoltent leur 28e et 5e podium en carrière.
Didrik Toenseth prend la 4e place devant le jeune et excellent Suédois William Poromaa.
Iversen, Moseby, Rosjoe, autre Suédois, Stenshagen et Krueger terminent également dans les dix premiers. Richard Jouve, seul Tricolore capable de jouer le podium, a manqué de jus sur la fin de course mais prend une belle 11e place.
Le vainqueur de la coupe du monde de sprint 2022 travaille beaucoup pour réussir également en distance et cela commence à se voir avec des résultats qui vont crescendo.
Maurice Manificat se classe 22e à seulement 8sec, Theo Schely 35e, Clément Parisse 38e, Jules Lapierre 40e, Jules Chappaz 47e. Hugo Lapalus a abandonné.
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Suite de la coupe du monde dans quelques jours à Beitostolen.
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