Classée 39e du sprint, 24e de la poursuite et seulement 33e du classement général de la coupe du monde, à des années lumières de Lou Jeanmonnot et des meilleurs, la star norvégienne vit un début de saison cauchemardesque.
Partie avec 1’27 de retard sur Hanna Öberg après un sprint raté, Ingrid Tandrevold a pourtant réalisé une remontée spectaculaire pendant trois quarts de course, affichant une vitesse impressionnante sur les skis et une belle agressivité au pas de tir.
Mais deux fautes coûteuses sur le dernier tir debout ont tout ruiné : elle a dégringolé à la 24e place. « Je suis vraiment furieuse contre moi-même. Je me sabote toute seule, c’est tellement frustrant », a lâché Tandrevold, dépité, juste après l’arrivée.
« Je voulais absolument bien courir aujourd’hui pour pouvoir me battre demain sur le mass start. Mais sur le dernier tir, je n’ai pas supporté la pression. Je suis en colère d’avoir gâché mon sprint et de devoir toujours partir de si loin en poursuite. »
Paralysée par la peur
« J’ai plus peur de rater que de réussir. J’ai peur de revivre cette sensation que j’ai déjà connue plusieurs fois. C’est presque physique. » Heureusement, elle n’a pas ressenti des tremblements, classiques du biathlon ce samedi, un signe qu’elle estime encourageant.
Ingrid Tandrevold, loin de répondre aux attentes du staff, loin de répondre à ses propres objectifs, passe totalement à côté de cette étape du Grand Bornand, au point de ne pas être qualifiée pour le mass-start.
C'est une énorme claque, juste avant Noël, dont il ne sera pas facile de se remettre.