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Une décision bien triste
Ce mardi, le porte parole d'une Fédération Finlandaise au bord de la faillite, a annoncé que chaque skieur sélectionné pour une étape de coupe du monde devrait verser une somme allant jusqu'à 500 euros.
Autrement dit, ce sont aux athlètes de payer un "droit de participation" pour subvenir aux besoins d'une Fédération abandonnée par son gouvernement, bien trop occupée avec des tâches belliqueuses qui coûte des milliards.
Bien entendu, cette décision ne fait pas plaisir aux athlètes et certains vont le digérer très difficilement.
Perttu Hyvärinen, un des fondeurs d'expérience de l'équipe nationale, s'est exprimé le premier : "C'était une surprise de l'avoir découvert quelques mois seulement avant le début de la saison de compétition.
C'est une situation très négative quand il faut prendre une telle mesure. C'est un coup dur, surtout pour les jeunes athlètes"
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Rester à la maison plutôt que faire de la compétition ?
La situation financière de la plupart de ces athlètes est compliquée alors pour beaucoup, une question sérieuse va se poser.
"On se demande si cela vaut la peine d'aller à la coupe du monde ou s'il vaut mieux rester à la maison. De mon côté je ne peux pas faire grève car c'est mon travail mais il est difficile de considérer la situation de manière positive.
Même si nous avons obtenu de bons résultats et que nous disposons d'une équipe en pleine croissance, notamment dans le domaine masculin, le système lui-même s'effondre. Cela a un impact énorme sur l'esprit d'équipe." ajoute Perttu Hyvärinen.
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Johanna Matintalo ne comprend pas
"C'est dommage que nous en soyons arrivés à cette situation où l'argent des athlètes devient le moyen par lequel financer les compétitions. Payer pour participer à une coupe du monde c'est juste absurde." explique Johanna Matintalo.
"Pour diverses raisons, beaucoup d'entre nous vivent loin d'Helsinki et nous devons aussi payer tous nos voyages pour aller dans la capitale, cela commence à faire beaucoup pour les poches des athlètes."
Le mot de la fin sera pour Aki Pajunoja, manager de Krista Parmakoski.
"Nous n'avons reçu aucun message ou avertissement sur ce sujet et tout le monde est avertit au dernier moment.
Aujourd'hui force est de constater que la Fédération finlandaise de ski, qui devrait être l'organisation de référence pour les athlètes, ne crée pas les conditions de sérénité pour son action nationale. équipe, à la veille d'une saison aussi importante."
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