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Du changement

La Fédération Internationale de Ski a tout changé en vue de la saison prochaine. Dès la fin novembre un nouveau systême de points apparaitra en coupe du monde et l'uniformisation des distances aussi.

De plus, c'est également une grande première, les fondeuses et les fondeurs disputeront chaque semaine les mêmes formats, sprint, 10km ou 20km. Il n'y aura plus qu'un seul 50km au programme, à Oslo.

Comme toujours lorsque l'on change les habitudes, certains ne sont pas contents mais pour Pierre Mignerey, directeur FIS de la discipline, la majorité des athlètes est ravie et il faut du changement pour conserver l'attractivité d'une discipline pas toujours mise en valeur.

"D'un point de vue global, j'ai le sentiment que cette décision est très bien perçue par la plupart des gens qui ne sont pas directement ou personnellement impliqués dans le ski de fond." indique Pierre Mignerey sur le site de la FIS.

"Nous avons saisi l'opportunité de rationaliser nos formats de course, c'est une étape importante pour la discipline. Maintenant on va aussi mettre l'accent sur le produit afin de diffuser un spectacle et des images attrayantes.

On a besoin d'un sport qui raconte de belles histoires et cela nécessite l'aide des réalisateurs TV, des graphistes et des experts. On va aussi demander aux organisateurs de travailler sur certaines pistes."

Pierre Mignerey évoque ensuite l'arrivée de ces nouveaux formats de course.

"Ce programme permettra de stimuler la discipline et nous proposons désormais des week-end avec trois jours de compétition, un 10km avec départ individuel, un sprint et un départ groupé sur 20km, ou une course par équipe.

C'est un bon compromis, pas trop court, pas trop long, avec de la vitesse et de l'action. Je crois que les téléspectateurs vont apprécier et notamment la nouvelle génération. En même temps nous conservons les spécificités de notre sport.

Avant on avait uniquement des 10km dames, des 15km hommes et des sprints, désormais la palette est plus large, avec sprint, 10km et 20km. Ainsi tous les athlètes auront l'opportunité de s'aligner sur plus de courses.

C'est aussi une volonté de créer plus de ponts entre les sprinters etles spécialistes de distance."

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Pour le directeur de la discipline, ce nouveau programme est un besoin : "On devra encore faire quelques ajustements, notamment sur les horaires de départ mais à long terme, ce nouveau programme va nous amener de la simplicité et de la flexibilité.

Je pense qu'on est pas loin d'un calendrier idéal avec des déplacements optimisés, plus de diversité, il nous manque probablement un skiathlon (30km) et idéalement organiser le 50km d'Oslo une semaine plus tard, afin de ne pas le placer juste après les mondiaux." conclu t'il.