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La famille avant son sport
Ce n'est pas un scoop pour ceux qui connaissent le personnage, ce n'est pas une info pour ceux qui suivent la discipline de près, Johannes Boe ne s'entraine pas souvent avec ses coéquipiers de l'équipe nationale.
Depuis qu'il est devenu papa, une première, puis une deuxième fois, le Norvégien a toujours fait passer les siens avant le biathlon, quitte à faire des impasses en coupe du monde ou manquer de nombreux stages collectifs.
Ce mode de fonctionnement lui plait et visiblement cela convient à tout le monde. Ses coéquipiers ne s'en plaignent pas les entraineurs Egil Kristiansen et Siegfried Mazet composent avec.
"Je suis allé chez lui, on a fait des entraînements ensemble et ça avait l’air bien, mais c’est toujours difficile de se prononcer tant qu’il n’est pas avec les autres. Johannes c’est donc un peu un point d’interrogation.
Après, Johannes a toujours des semaines où il va bosser comme un malade et d’autres où ce sera un peu plus cool. Je sais où il en est, mais je pense qu’il n’est pas en avance sur son entraînement." indique Mazet au cours d'un long entretien accordé au Dauphiné.
Pour lui, la famille c’est plus important que sa carrière. Sa force l’an dernier est d’avoir participé à tous les stages, d’être monté en puissance pendant la préparation et tout au long de l’hiver.
Là, il va passer du temps avec sa famille. Je sais qu’il sera très motivé quand il va nous rejoindre, mais après, quand il est surmotivé, qu’il n’a pas été en stage avec nous, il peut en faire trop. Du coup il se blesse et on perd du temps. Donc à chaque fois, c’est la grande question. »
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Apprécié par tout le monde
De par son attitude, lorsqu'il est avec l'équipe nationale, Johannes Boe se fait apprécié et ses absences ne sont pas un sujet de conversation.
"Il est facile dans le groupe, c’est quelqu’un qui a un respect total de ses adversaires et de ses coéquipiers. Il apporte au groupe tout ce qu’il peut, et après le groupe lui rend tout ce qu’il peut rendre.
C’est quelqu’un de très fair-play vis-à-vis de ses coéquipiers, donc c’est très facile de le gérer dans le groupe. » ajoute Siegfried Mazet.