Très attendue, Elvira Oeberg traverse un début de saison 2025/2026 compliqué. Après les trois premières étapes de la Coupe du monde de biathlon, la Suédoise n’a pas encore accroché le moindre podium en individuel.
Des problèmes de santé récurrents l’ont freinée et l’ont empêchée de se battre à son vrai niveau mais la Suédoise garde confiance et entend mettre tous les atouts de son côté pour la suite.
Dans un entretien accordé à Expressen, la double vice-championne olympique se montre lucide et déterminée.
« Le mass-start du Grand Bornand représentait déjà un bon niveau vu ma forme actuelle. Je dois absolument garder cette base. Clairement, je vise plus qu’un simple top 10 »
Elle reconnaît sans détour l’impact des entraînements manqués :
« Tous ces sessions sautées à cause de petits virus saisonniers pèsent lourd. Il faut l’accepter, mais évidemment que je veux mieux faire après Noël.
On verra d’abord comment mon corps réagit après ces deux semaines de repos. Le plus important, c’est de rester en bonne santé. »
Hantée par la maladie
La période de Noël s’annonce donc cruciale, mais sous le signe de la prudence. « Maintenant que je dois me reposer, l’essentiel est vraiment de ne pas tomber malade », explique-t-elle.
L’an dernier, elle avait abordé Oberhof en pleine forme grâce à un programme similaire. Cette fois, elle compte reproduire la recette, tout en limitant les contacts humains:
« Pendant les fêtes, je vais essayer de voir le moins de monde possible. Mes parents ont été un peu enrhumés, donc on ne sait pas encore s’ils viendront à Östersund. Ce sera probablement juste moi et Oskar (Brandt, son compagnon et coéquipier).»
Elvira Oeberg insiste sur la vigilance accrue quand la forme est fragile :
« Si je tombe malade maintenant, il faudra peut-être repenser le programme. Rester en bonne santé est primordial. La préparation ressemble beaucoup à celle de l’automne, donc il faut être encore plus attentif. Et surtout consacrer un maximum de temps à l’entraînement. »
De son côté, le sélectionneur national Johannes Lukas refuse de paniquer.
« L’essentiel, c’est qu’elle rentre chez elle et se repose vraiment », tempère-t-il. « Ensuite, on discutera de l’entraînement. Il est important qu’elle reconstruise de bonnes bases. Elle a manqué beaucoup de volume ces quatre dernières semaines, donc il faut rattraper cela dans les prochaines semaines.
Peut-être en réduisant un peu l’intensité pour privilégier les fondamentaux et le renforcement musculaire. Ce serait idéal de poser ensemble une base solide. »