Carlos Alcaraz a touché le fond en mars
C’est le temps qu’il a fallu au prodige Espagnol pour récupérer la place de numéro 1 mondial, après sa finale, quasi parfaite, face à Jannik Sinner en finale de l'US Open.
Il s'agit de son sixième Grand Chelem en carrière, le deuxième en 2025 après Roland Garros.
Mais ce retour au sommet n’a pas été une promenade de santé, loin de là, surtout après son mois de mars, pas loin d'être catastrophique.
Après une défaite cuisante contre Jack Draper à Indian Wells, il va ensuite s’effondrer à Miami face à David Goffin.
« J’ai vraiment touché le fond à Miami », confie-t-il à Marca. « Je ne savais même pas quoi dire en conférence de presse. » Ces revers, surtout celui contre Goffin, sont un électrochoc.
Juste après le doute s'installe sérieusement. « J’avais tellement de pensées en tête », avoue-t-il, laissant entendre que la retraite a traversé son esprit.
Une pause salvatrice au Mexique
Pour se retrouver, Carlos Alcaraz choisit la Riviera Maya, au Mexique, avec ses parents et son petit frère. Pas de courts, pas de pression, juste du temps en famille pour « prendre du recul et réfléchir clairement. C’était une des meilleures décisions que j’ai prises », dit-il.
Mais attention, pas question de se laisser aller ! Même en vacances, il demande à son équipe des exercices physiques. « Je ne voulais pas perdre la forme. J’allais à la salle, je suivais un plan d’entraînement. »
« Mon petit frère voulait rester une semaine de plus, mais moi, j’étais prêt à rentrer. »
« Les moments difficiles, c’est là qu’on apprend le plus. J’ai compris qu’il fallait me concentrer sur l’essentiel, ne pas m’éparpiller sur des choses futiles. » Cette introspection porte ses fruits.
Dès son retour en compétition Alcaraz retrouve l’envie et le plaisir de jouer
« Quand je joue avec envie, je kiffe vraiment et ce break m’a aidé à comprendre ce que je voulais. », lâchait-il juste après sa rentrée sur terre battue.
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