Le professionnalisme sinon rien
Dans le biathlon, comme dans les tous les autres sports, le talent ne sert absolument à rien si il n'y a pas un gros travail derrière. Un investissement de tous les instants pour arriver en forme au bon moment.
« On a vraiment besoin d'une grosse base de volume pour pouvoir encaisser l'enchaînement de la saison qui est très intense.
Pour les Jeux Olympiques, on a six courses en deux semaines donc ça fait presque une course un jour sur deux », précise Quentin Fillon Maillet sur Olympics.com.
« Sur le physique, la compétition représente environ 1,5 à 1,9% de la charge globale d'entraînement. Il faut énormément d'investissement et de motivation pour justement accéder à un succès.
Dans une saison, quand on parle d'une médaille olympique par exemple, c'est une course d'une demi-heure environ.
On est maître de notre projet, personne ne va nous blâmer si on est allé à l'entraînement ou non, mais on sait que chaque entraînement a son importance.
C'est le cumul de tout cet investissement qui permet d'espérer un accès à une médaille. »
Le saviez-vous ? Quentin Fillon Maillet a remporté cinq médailles aux JO de Pékin 2022, un exploit historique dans l’histoire du biathlon français.