Qui est Florian Wirtz, recruté à prix d'or par Liverpool ?

Ce jeune meneur de jeu allemand, arraché à Bayer Leverkusen après une bataille acharnée face à des géants comme Bayern Munich et Manchester City, incarne l’avenir du football européen.

Mais qui est vraiment ce prodige qui fait déjà vibrer les supporters des Reds ? 

Un talent précoce forgé à Cologne

Né le 3 mai 2003 à Pulheim, près de Cologne, Florian Wirtz a grandi dans l’ombre du stade de son club formateur, le FC Cologne.

Dès son plus jeune âge, il se distingue par une vision du jeu et une technique qui laissent bouche bée les entraîneurs des équipes de jeunes.

À 16 ans, il fait déjà des vagues dans l’académie de Cologne, au point que Leverkusen, qui a détecté le potentiel du garçon, le recrute en 2020 pour 300 000 €. 

À 17 ans, Wirtz devient le plus jeune joueur à disputer 50 matchs de Bundesliga, un record qui témoigne de sa précocité.

Sous la houlette de Xabi Alonso, il explose lors de la saison 2023-24, où Leverkusen remporte un doublé historique (Bundesliga et Coupe d’Allemagne) sans perdre un seul match en championnat.

Avec 11 buts et 12 passes décisives en 32 matchs cette saison-là, puis 16 buts et 15 assists en 45 matchs l’année suivante, Wirtz s’impose comme le maestro d’une équipe ultra-dynamique.

Son style ? Une élégance rare, des touches de balle soyeuses et une capacité à déverrouiller les défenses avec des passes laser.

Un meneur de jeu moderne

Wirtz, c’est le numéro 10 revisité pour le football du 21e siècle. À Liverpool, sous la direction d’Arne Slot, il est destiné à briller dans un rôle central, probablement en tant que meneur de jeu ou faux neuf dans un 4-3-3.

Sa polyvalence lui permet aussi de jouer sur les ailes, mais c’est au cœur du jeu qu’il excelle.

Avec une moyenne de 80 à 100 touches par match à Leverkusen, il adore être au centre de l’action, dictant le tempo avec une aisance déconcertante.

Joachim Löw, ex-sélectionneur allemand, le décrit comme « un stratège direct, toujours à la recherche du dernier geste décisif ».

Sa capacité à se faufiler dans les espaces restreints, à dribbler en une touche et à créer des opportunités rappelle un certain Eden Hazard dans ses grandes heures à Chelsea.

Malgré une grave blessure au ligament croisé en 2022, qui l’a privé de la Coupe du monde au Qatar, Wirtz est revenu plus fort, prouvant sa résilience.

Ses 31 sélections avec l’Allemagne, dont cinq matchs à l’Euro 2024, montrent qu’il est déjà un pilier de la Mannschaft à seulement 22 ans. 

Pourquoi Liverpool ?

Le transfert de Wirtz à Liverpool, officialisé le 20 juin 2025, est un coup de maître des Reds. Après une saison 2024-25 couronnée par un titre de Premier League et des revenus records (plus de 700 millions de livres), le club a décidé de frapper fort.

Le deal, composé de 100 millions de livres garantis et 16 millions en bonus, a surpassé le précédent record du club (Virgil van Dijk, 75 millions).

Wirtz, séduit par le projet d’Arne Slot et impressionné par les installations de Kirkby lors d’une visite en novembre 2024, a préféré Liverpool à Bayern Munich, pourtant favori.

« Je veux tout gagner chaque année », a-t-il déclaré à son arrivée, affichant une ambition à la hauteur de celle des Reds.

Son intégration s’annonce fluide, notamment grâce à la présence de Jeremie Frimpong, son ancien coéquipier à Leverkusen, également signé par Liverpool pour 29,5 millions de livres.

Les deux hommes, proches en dehors du terrain, pourraient reformer une connexion explosive sur la pelouse.

Un futur roi d’Anfield ?

Wirtz n’est pas seulement un joueur talentueux, c’est une personnalité. Leader discret mais influent dans le vestiaire malgré son jeune âge, il dégage une maturité rare.

Son transfert, qui pourrait atteindre 200 millions de livres avec les bonus annexes sur cinq ans, est un pari audacieux mais calculé.

Pour les fans de Liverpool, il représente l’espoir d’une nouvelle ère dorée, surtout dans un contexte où le club prépare l’après-Mohamed Salah.

Avec Wirtz, Alexis Mac Allister, Dominik Szoboszlai et Ryan Gravenberch, le milieu des Reds promet d’être un laboratoire de créativité.