Paul Magnier un talent à polir
À seulement 21 ans, Paul Magnier s’impose comme l’un des espoirs les plus prometteurs du cyclisme tricolore.
Né le 14 avril 2004 à Laredo, au Texas, où son père, ancien coureur amateur, travaillait comme ingénieur, Magnier a grandi à Grenoble après un retour en France à l’âge de trois ans.
Polyvalent, il a d’abord brillé en VTT et cyclo-cross, décrochant notamment une médaille de bronze aux Championnats du monde juniors de VTT en 2022.
Mais c’est sur la route que ce coureur au gabarit imposant (1,85 m, 70 kg) a choisi de tracer sa voie, rejoignant l’équipe belge Soudal Quick-Step en 2024.
Très vite il se fait un nom
Dès ses débuts professionnels, Paul Magnier a marqué les esprits. Pour sa première course, il s’impose au sprint lors du Trophée Ses Salines-Felanitx en janvier 2024, devançant des pointures comme Alberto Dainese.
« Ma première victoire m’a donné beaucoup de confiance, de savoir que je pouvais gagner chez les pros », confie-t-il à L’Équipe.
Cette année-là, il enchaîne les succès : une étape au Tour d’Oman, deux étapes et le maillot vert au Giro Next Gen, ainsi qu’un triplé retentissant au Tour de Grande-Bretagne.
🚀 OUI PAUL MAGNIER !! Le Français de la Soudal Quick-Step s'impose sur la 4e étape du Tour de Pologne et remporte sa première victoire World Tour !
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 7, 2025
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Un futur Boonen
Comparé à Tom Boonen par son équipe, Magnier impressionne par sa puissance et sa capacité à briller sur des parcours variés, des sprints aux classiques pavées.
« C’est un gamin fantastique, on peut espérer un beau futur avec lui », déclare Jurgen Foré, directeur de Soudal Quick-Step.
En 2025, il débute en fanfare avec une victoire à l’Étoile de Bessèges et des podiums sur la Figueira Champions Classic, le Het Nieuwsblad et un succès d'étape sur le Tour de Pologne, en attendant la suite.
Malgré cette lourde chute subie au Tour de Grande-Bretagne en 2024, qui lui a valu une commotion cérébrale, Magnier a su rebondir « J’ai complètement récupéré, ça n’a rien changé à ma préparation », assure-t-il à La Croix.
Son rêve ? « Porter le maillot de champion du monde et avoir les liserés jusqu’à la fin de ma carrière », ambitionne-t-il dans le podcast Échappés de L’Équipe.
Avec Paris-Roubaix et Milan-San Remo dans son viseur, Paul Magnier pourrait bien devenir l’arme fatale du cyclisme français sur les classiques.
Paul Magnier est le plus jeune coureur de l’histoire de Soudal Quick-Step à remporter une course UCI dès sa première apparition chez les pros.