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Remco Evenepoel très satisfait

"Mon objectif, c’était de franchir un nouveau palier cette saison. Cela m’a réussi. Je n’ai gagné que des grandes courses, 13 au total, dont 11 courses World Tour et 2 championnats.

Je ne vais pas finir 2023 en tant que #1 au classement des victoires belges mais bien 1e au classement des victoires qualitatives.

Cela aurait pu être encore mieux sans l’infection au Covid sur le Giro ou avec une meilleure préparation sur la Vuelta.

Je ne considère donc pas ma saison comme complètement réussie. Il me manque ce podium dans un Grand Tour. C’est pour cela que je ne me donne pas un 10/10 pour ma saison mais plutôt un 8,5 ou 9." explique t'il dans les colonnes d'HLN.

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Les regrets de Remco Evenepoel 

"On ne le saura jamais si j'aurais gagné le Giro sans mon Covid… mais je pense bien. J’ai atteint des datas que je n’avais jamais atteints lors de ma Vuelta victorieuse.

Les 20 minutes de mon contre-la-montre inaugural, lors duquel j’ai battu Ganna et flanqué 30 secondes à tous mes concurrents directs, ont été les meilleures de ma saison. J’étais vraiment super fort.

Malheureusement, la maladie fait aussi partie de la course. Cela m’a mené vers l’une des périodes les plus difficiles de ma vie. Ne rien faire pendant deux semaines, sur conseil des médecins, ce n’est pas ce que j’avais envisagé à mi-saison. Cela m’a frustré.

Nous avons ajouté le Tour de Suisse à mon programme parce que je voulais retrouver l’entraînement et le rythme de course le plus vite possible. Mais avec le recul, comme je n’étais qu’à 80% de mes capacités à ce moment-là, c’était une décision trop précipitée."

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La Vuelta pour terminer

 "Sans l'abandon sur le Giro, jamais je n’aurais fait la Vuelta. Je me serais davantage concentré sur les courses d’un jour. J’aurais sans doute participé au GP canadiens, j’aurais fait plus de courses italiennes et pas uniquement le Tour de Lombardie.

Et puis, il y avait cette semaine de championnats du monde. A ce moment-là, j’avais la Vuleta dans un coin de ma tête donc je travaillais simultanément vers deux objectifs complètement différents.

Ma préparation a été très mouvementée. Voyager, reconnaître les courses, s’entraîner et, entre-temps participer à ces deux courses des championnats du monde. C’était loin d’être idéal. Inconsciemment, ça m’a joué des tours."