Les épreuves coupe du monde s'enchainent en Norvège avec ce soir des Team Sprint au programme. Ces compétitions auront souri à la paire norvégienne Ragnar Bragvin Andresen, Timo-Andre Bakken.
Les scandinaves devancent au sprint la paire italienne Pizzutto - Paredi et leurs coéquipiers Bjertnes - Nydahl. On retrouve la Russie au 4e rang devant les français du Team Grenoble Guillaume Berhault et Nicolas Perrier qui terminent à la 5e place devant la Suède.
La Norvège signe le doublé lors du Team Sprint féminin gràce à Kathrine Harsem et Barbro Kvaale qui l'emportent devant Ella Gjoemle et Gurro Stroem-Solli. La Russie complète le podium avec Rodina et Pershakova.
Voici les réactions de Perrier et Berhault suite à cette 5e place :
"Grosse déception pour nous hier sur le team sprint où nous prenons la 5ème place. Pour un vendredi 13, nous avons vraiment joué de malchance et surtout fait les frais du peu de moyens et de logistique que nous avons. Quelques minutes avant la course, il s’est mis à pleuvoir, ce qui a rendu la piste très dangereuse et glissante, que ce soit dans les montées ou les descentes. Sur le premier tour, tout le monde était à égalité, mais dés le second passage de relais, les entraîneurs des grosses nations (Norvège, Russie, Italie, Suède…) ont changé les roues de leurs athlètes.
Apparemment c’était des nouvelles roues, dont nous n’avions jamais entendu parler, que les techniciens des équipes ont testé. Ils ont pu ainsi finir la course avec des roues qui dérapaient beaucoup moins que les nôtres. Pour nous, ce fut un véritable calvaire, nous n’avions aucun appui dans les bosses et les descentes étaient une véritable patinoire… Nous finissons finalement 5ème, soulagé de ne pas avoir chuté, mais très déçu de notre performance. En effet, il est rare qu’il y ait des grosses bosses dans les teams sprint, d’habitude c’est assez plat et ça se termine toujours au sprint. Là, le parcours était très physique et nous avions vraiment nos chances. Malheureusement, nous n’avons pas pu saisir l’occasion et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous même et au manque de structures. "